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Selon l’agence EFE, le juge espagnol a ouvert cette enquête suite à une plainte déposée par l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’Homme (Asadeh) et trois victimes de torture contre le Polisario et de hauts responsables du gouvernement algérien.
Parmi les personnes dénoncées figurent un haut gradé du Polisario responsable des relations avec les Nations unies, Mohamed Khadad, l’ex-responsable de la défense au sein de ce mouvement séparatiste, Brahim Ghali, le chargé de la propagande Sidahmed Battale et d’autres responsables du Polisario.
Du côté algérien, l’attaché militaire de l’ambassade d’Algérie en Mauritanie, Nabil Kadour est impliqué dans cette affaire, ainsi que l’ambassadeur d’Algérie au Maroc, le général Omari, précise l’agence espagnole qui a pu accéder à la plainte déposée contre ces responsables.
Le juge espagnol a demandé à l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’Homme, de lui délivrer des informations sur les personnes impliquées dans cette affaire, les trois victimes des crimes commis par le Polisario, et les témoins dont elle dispose, et ce en vue de les auditionner et d’analyser leurs bilans médicaux.
La première victime, une femme, relate comment son père a été incarcéré d’une manière illégale et torturé durant plusieurs années. L’homme est mort peu après sa libération en 1986 à cause des séquelles graves de la torture subie dans les prisons du Polisario.
Une autre victime a été emprisonnée de 1979 à 1985 pour avoir émis « une opinion différente de celle de la direction du Polisario», alors que la troisième victime, un homme, a été incarcérée de 1974 à 1980 après avoir été accusée d’appartenir aux services de renseignement espagnols.
Dans sa plainte, l’Asadeh accuse le Polisario de «retenir les Sahraouis contre leur volonté dans les camps de Tindouf, en Algérie, avec la complicité des autorités d’Alger».
Il convient de rappeler qu’Amnesty International avait accusé, au cours du mois de mai dernier, «le Polisario de continuer à couvrir des responsables d’abus des droits humains dans les camps de Tindouf en Algérie, et de maintenir sous une chape de plomb ces camps qui échappent à tout contrôle», selon une note de presse publiée à ce propos par le Haut-Commissariat pour les réfugiés.