Demande d’inscription de la musique gnaouie au patrimoine immatériel de l’humanité

Samedi 14 Juin 2014

Demande d’inscription de la musique gnaouie au patrimoine immatériel de l’humanité
Une quarantaine de mâalems gnaoua,  représentant différentes régions du Maroc, ont approuvé, lors d’une réunion à  Essaouira, la demande d’inscription de l’art gnaoui dans la liste  représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, permettant  ainsi de franchir une étape cruciale dans la constitution du dossier de  candidature qui devra être déposé à l’Unesco.
Lors d’une rencontre de consultation, organisée mardi par l’Association Yerma Gnaoua et le ministère de la Culture, qui pilotent ce projet, en présence du secrétaire général de la province d’Essaouira, du président du conseil  municipal et du directeur régional du ministère de la Culture à Marrakech, l’approbation des maâlems, en leur qualité de représentants de la communauté  qui crée, entretient et transmet l’art granoui, a été actée par des enregistrements vidéo qui seront intégrés dans le dossier de candidature.
Cette approbation constitue une démarche importante dans la constitution du  dossier de candidature, car entérinée par la Convention pour la sauvegarde du  patrimoine culturel immatériel, adoptée par l’Unesco en 2003 et ratifiée par le  Maroc en 2006, et qui met l’accent sur la participation des communautés, des  groupes et des organisations non gouvernementales pertinentes dans  l’identification et la définition par les Etats des différents éléments du  patrimoine culturel immatériel présents sur leur territoire. 
“Cette réunion essentielle, qui s’inscrit dans la suite et l’évolution d’un  travail entamé il y a 17 ans avec le Festival Gnaoua et depuis 2009 avec  l’Association Yerma Gnaoua, nous permet aujourd’hui de franchir une nouvelle  étape”, a indiqué à la MAP la présidente déléguée de cette association, Neila Tazi, ajoutant que l’action engagée dans ce sens se fait suivant  une approche de développement durable, de préservation de la mémoire et  d’ouverture sur l’avenir. “Dans un esprit collégial et collectif, nous avons initié un travail de  préservation du patrimoine gnaoui”, rappelle Neila Tazi, citant deux projets initiés dans ce sens, à savoir “l’inscription de cet art comme patrimoine oral  et immatériel de l’humanité et la réalisation d’une anthologie de la musique  gnaouie, qui va constituer une pièce maîtresse au dossier qui sera présenté à  l’Unesco“. 


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