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Ces excités ont alors provoqué émeutes et bagarres, d'où d’énormes dégâts constatés après les échauffourées (véhicules incendiés, magasins pillés et même quelques appartements ont été saccagés et vandalisés).
La police a dû avoir recours à des canons à eau pour disperser la foule de quelque 300 personnes, venues a priori fêter un évènement mais qui a vite fait, de virer au cauchemar pour bon nombres de victimes dont des policiers qui, au sortir de ce rassemblement, comptaient plus d’une vingtaine de blessés dans leur rang. Ce n’est que très tard dans la nuit qu’un retour au calme a été enfin observé.
Si les versions du déroulé de cette situation pour le moins affligeante diffèrent selon que l’on se place d’un côté ou d’un autre, manifestant ou police, toujours est-il qu’au matin du dimanche, ce sont des Bruxellois dépités, qui ont découvert l’ampleur des dégâts de la veille. Appartements dévastés, vitrines brisées, commerces pillés, voitures saccagées et on en passe, autant d’incivilités qui n’honorent guère notre communauté en Belgique et plus particulièrement celle de la capitale.
Pour l’heure, aucun émeutier n’a été arrêté, la police ayant affirmé qu’elle ne disposait pas d’assez d’éléments pouvant justifier de mandats d’arrêt. En attendant de se prononcer sur cette affaire pour le moins déplorable, l’enquête suit son cours afin de déterminer les tenants et aboutissants et ce après le visionnage de vidéos dans l’espoir de pouvoir reconnaître les personnes impliquées dans ces débordements. Un suspect ayant déjà été identifié a été entendu dans la nuit de samedi à dimanche puis relâché.
Si d’aucuns estiment que l'intervention des forces de l’ordre pour nécessaire soit-elle, aura été, tout de même, agressive et même disproportionnée, d’autres regrettent par contre qu’aucun émeutier n’ait été arrêté.
Le Premier ministre belge, Charles Michel, tout en saluant la réaction des policiers, a condamné fermement dimanche les émeutes et souligné que le gouvernement veillera à faire respecter l'ordre public.