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Francis Ford Coppola, le président d'honneur du Festival du cinéma américain de Deauville (nord-ouest de la France), a fustigé samedi l'approche commerciale d'Hollywood - qui produit en série "le même film" -, lors d'un échange à bâtons rompus avec le public.
"Aujourd'hui, c'est le film indépendant qui incarne le cinéma, certainement pas le cinéma commercial, car il répète sans arrêt les films, c'est le même film", a déclaré Francis Ford Coppola, 72 ans, sur la scène d'un auditorium, devant de nombreux cinéphiles.
"Le cinéma génère de l'argent et donc les personnes qui contrôlent cet aspect du cinéma ne veulent pas qu'il soit libre, ne veulent pas qu'il change parce qu'ils ignorent" quelles implications cela aurait sur leurs affaires, a estimé l'homme aux deux Palmes d'Or à Cannes et onze Oscars, en rendant également un hommage appuyé au public français, "le plus enthousiaste du monde".
Le public y "aime réellement les films, va au cinéma et paie pour cela, vous pouvez être très fiers", a-t-il lancé.
Le président d'honneur du Festival, qui se termine dimanche 11 septembre, a également estimé que les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis ont éveillé les consciences sur le fait que la population musulmane, qui compte "peut-être un milliard et demi de personnes, figurait parmi les plus pauvres". "Bien sûr, c'est mal d'exprimer quelque chose comme ça avec la violence mais cela a suscité l'attention du monde", a-t-il dit.
Le réalisateur d'"Apocalypse Now"est revenu sur ce film, Palme d'Or à Cannes en 1979, en soulignant que "l'un des problèmes pour faire un film anti-guerre, c'est que l'imagerie des films de guerre" la magnifie, en la rendant excitante et exaltante".
"Aujourd'hui, c'est le film indépendant qui incarne le cinéma, certainement pas le cinéma commercial, car il répète sans arrêt les films, c'est le même film", a déclaré Francis Ford Coppola, 72 ans, sur la scène d'un auditorium, devant de nombreux cinéphiles.
"Le cinéma génère de l'argent et donc les personnes qui contrôlent cet aspect du cinéma ne veulent pas qu'il soit libre, ne veulent pas qu'il change parce qu'ils ignorent" quelles implications cela aurait sur leurs affaires, a estimé l'homme aux deux Palmes d'Or à Cannes et onze Oscars, en rendant également un hommage appuyé au public français, "le plus enthousiaste du monde".
Le public y "aime réellement les films, va au cinéma et paie pour cela, vous pouvez être très fiers", a-t-il lancé.
Le président d'honneur du Festival, qui se termine dimanche 11 septembre, a également estimé que les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis ont éveillé les consciences sur le fait que la population musulmane, qui compte "peut-être un milliard et demi de personnes, figurait parmi les plus pauvres". "Bien sûr, c'est mal d'exprimer quelque chose comme ça avec la violence mais cela a suscité l'attention du monde", a-t-il dit.
Le réalisateur d'"Apocalypse Now"est revenu sur ce film, Palme d'Or à Cannes en 1979, en soulignant que "l'un des problèmes pour faire un film anti-guerre, c'est que l'imagerie des films de guerre" la magnifie, en la rendant excitante et exaltante".