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"A ce titre, il a été établi que des groupes armés du Front Polisario se dissimulaient parmi la population civile servant de bouclier humain et dont ils assuraient l’encadrement sous la coercition. Adossée au moins à 22 caches d’armes, cette opération militaire perfide est contraire aux règles conventionnelles du jus in bello (DCA). Elle constitue également une grave violation des engagements du Polisario au sens de l’accord de cessez-lefeu signé avec les Nations unies, et au mépris des appels répétés émanant du Secrétaire général des Nations unies, des résolutions du Conseil de sécurité et des appels de la Communauté internationale, lit-on dans cette déclaration, signée par une trentaine d'experts africains. Pour ces chercheurs africains, la résolution 2414 du 27 avril 2018, est l’une des illustrations des sommations répétées par lesquelles le Conseil de sécurité a enjoint au Polisario de "se retirer immédiatement de la zone tampon d’El Guerguarat et lui a ordonné de ne pas se livrer aux actes déstabilisateurs de déplacement de structures administratives à l’Est du dispositif de défense", affirmant que le mépris du Polisario à l’égard de la légalité et la Communauté internationale est incommensurable, voire même sans précédent, lorsqu’il a autorisé l’agression physique des éléments de la MINURSO, par le jet de pierres contre un hélicoptère portant le signe de l’ONU. C’est aussi un acte de guerre, passible de crime contre l’humanité, en tant que blocus économique exercé contre l’ensemble des peuples africains portant atteinte à plusieurs de leurs droits élémentaires garantis par des dispositions spéciales du DIDH, ont-ils ajouté.
C’est aussi une embûche supplémentaire contre l’insertion sereine de l’Afrique dans l’économie mondiale, notamment avec l’Europe et l’Asie. Elle est d’autant plus condamnable qu’elle intervient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, où l’Afrique est en dépendance critique en termes de produits et équipements médicaux d’urgence, ont tenu à relever ces experts africains. Et de souligner que ce blocus économique mené de manière irresponsable par le Polisario, nuit à une population ouest africaine frôlant les 500 millions de personnes devenant de plus en plus dépendante des milliers de tonnes de moyens de subsistance, des médicaments et de biens de différentes natures qui traversent quotidiennement le passage d’El Guerguarat. Ce passage, rappelle-t-on, est le seul cordon sécurisé et prospère d’un écheveau nourricier interafricain que nos ancêtres appelaient les routes caravanières reliant l’Afrique de l’Ouest et l’Europe à travers le nord de l’Afrique. Le bloquer, c’est aller contre l’histoire et la géographie. Tenant compte du fait que l’opération menée par les forces armées marocaines pour libérer le passage d’El Guerguarat a été légitime, licite et mise en œuvre de manière professionnelle, efficace et conforme aux règles d’engagement établies dans le droit des conflits armés, la Fédération africaine des études stratégiques a souligné avec satisfaction et beaucoup d’admiration qu’aucune victime n’a été déplorée, ni parmi les civils ni parmi les miliciens, et le tout corroboré par la réalisation de l’objectif fixé, en l’occurrence le rétablissement de la circulation au niveau d’El Guerguarat. Et d’ajouter que le Maroc a entouré préalablement son action par une batterie de mesures juridiques et diplomatiques jugées sages et responsables face à la mésaventure du Polisario qui persistait dans son entêtement pendant trois semaines, notant que c’est dans ce cadre qu’il faudrait interpréter les multiples consultations effectuées par la diplomatie marocaine avec l’ONU, son Secrétaire général, certains pays du Conseil de sécurité et des pays voisins.
Il s’agit également d’une opération mûrement réfléchie et efficacement mise en œuvre, à partir du moment où le banditisme du Polisario visant à bloquer le passage humain et commercial d’El Guerguarat se répétait annuellement depuis 2017, avec beaucoup de zèle aventurier en cette année 2020 au point qu’on l’aurait cru interminable en l’absence d’une réaction résolue du Maroc, ont tenu à rappeler les signataires de cette déclaration. Ils ont désavoué, à cet égard, les agissements irresponsables du Polisario visant à plonger la zone dans le chaos et conséquemment à prendre en otage l’avenir des populations nord-ouest africaines, saluant l’opération des Forces Armées Royales, menée sur instructions Royales éclairées, donnant l’exemple du dévouement dans la défense de l’unité et l’intégrité nationales et promouvant les intérêts d’épanouissement des peuples africains. Se félicitant du professionnalisme des Forces Armées Royales, donnant l’espoir pour une opérationnalisation rapide des Forces Africaines en Attente (FAA) de l’Union africaine, capables de démêler des crises locales par des opérations propres et conformes aux règles établies du DCA, les chercheurs africains ont approuvé la décision du Maroc de demeurer lié au processus de paix sous l’égide des Nations unies, en dépit du désengagement du Front Polisario qui semble tirer sa dernière salve du baroud d’honneur espérant à tort embraser la région dans une guerre totale. Dans ce cadre, les signataires de cette déclaration ont appelé les parties au conflit à la retenue et au retour au processus politique et aux négociations, sous l’égide des Nations unies, pour convenir d’une solution politique, pragmatique, et mutuellement acceptée par toutes les parties concernées, exhortant les dirigeants africains et les instances concernées de l’Union africaine à se pencher sur les conditions humaines des populations sous le contrôle des milices du Polisario, dans les camps de Tindouf, et s’assurer qu’elles jouissent de leur statut de réfugiés présumés et si elles exercent un minimum de leurs droits élémentaires à l’expression et à la circulation.