-
Vernissage à Casablanca de l'exposition internationale itinérante sur le patrimoine culturel immatériel de Shanghai
-
Les avancées de développement dans les provinces du Sud du Maroc mises en exergue au CDH
-
Le Maroc mis en avant comme modèle de développement intégré et de stabilité en Afrique
-
Forte participation des candidats d’origine marocaine

La rencontre qui débutera à partir de 14h30, sera une occasion pour rappeler aux autorités et à l’opinion publique que cette affaire est éminemment politique qui dure depuis 20 ans. «C’est un assassinat politique dans la mesure où la victime était un leader national de la faction estudiantine de gauche «Basistes progressistes» (Al Kaïdyyine) et ses bourreaux ne sont que des milices obscurantistes islamiques, relevant des formations politico-religieuses marocaines», rappellent ses défenseurs. Mohamed Aït Ljid est décédé le 1er mars 1993 à Fès, suite à une attaque sanglante perpétrée par des milices obscurantistes, dans une série d’agressions commises contre les progressistes et militants de l’UNEM à l’orée des années 90.
Militant associatif dès son jeune âge (volontariat, ciné-club…), celui que tous les étudiants de son époque connaissaient et appelaient Benaissa, a vite adhéré à la section locale de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) et milité dans l’enceinte universitaire, où il était membre de la commission transitoire, aux côtés des autres factions historiques de l’UNEM.
Dès sa première année universitaire, il figurera en 1988 parmi les étudiants expulsés par l’administration. Il sera arrêté et condamné en 1989 à huit mois de prison ferme, avant d’être assassiné en 1993 par les groupes obscurantistes.