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			 Toutes les banques du pays, fermées depuis le 16 mars, dont les deux plus importantes, la Laïki Bank et la Cyprus Bank, ne devraient finalement rouvrir que jeudi au lieu de mardi, a annoncé la Banque centrale, le ministre chypriote des Finances Michael Sarris ayant pris cette décision pour tout le secteur.
Le prix à payer par Nicosie est très élevé. Laïki Bank (Popular Bank en anglais), la deuxième banque du pays, va être mise en faillite de manière ordonnée. Elle sera scindée entre une "bad bank", entité résiduelle amenée à disparaître progressivement, et une "good bank", où seront regroupés les dépôts inférieurs à 100.000 euros, qui bénéficient d'une garantie publique dans l'UE.
Bank of Cyprus, la première banque chypriote, reprendra à terme les dépôts garantis de Laïki Bank. Elle reprendra aussi les dettes de celle-ci envers la Banque centrale européenne (BCE), qui s'élèvent à 9 milliards d'euros. Les titulaires de comptes dépassant 100.000 euros auprès de la Bank of Cyprus subissant une ponction de l'ordre de 30% de leurs avoirs. Outre la restructuration du secteur bancaire, les autorités chypriotes vont également signer dans les prochaines semaines avec la troïka un protocole d'accord prévoyant des réformes structurelles, des privatisations et une hausse de l'impôt sur les sociétés qui passera de 10 à 12,5%.
Parmi les efforts demandés à Chypre figurera aussi la lutte contre le blanchiment d'argent, en fonction des résultats d'un audit imminent.
En échange, une aide allant jusqu'à 10 milliards d'euros sera fournie essentiellement par le Mécanisme européen de stabilité (MES) et un apport du FMI qui reste à chiffrer.
Ce plan de sauvetage a reçu le soutien de la Russie qui s'était violemment opposée à un premier projet qui prévoyait une taxation des dépôts bancaires au-dessus de 20.000 euros. Les avoirs russes à Chypre sont estimés à plus de 20 milliards d'euros.

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