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Focus sur les efforts du Maroc dans la lutte contre le trafic de psychotropes
Le 13 février 1933, les forces coloniales avaient mené leur première attaque contre les combattants des tribus d’Aït Atta qui se sont repliés dans les montagnes de Bougafer, une position stratégique difficile d’accès pour l’ennemi leur permettant de mieux assurer leur défense.
Malgré leurs armements destructeurs et sophistiqués, les forces d'occupation françaises avaient subi une cuisante défaite mémorable lors de cette attaque.
Commentant cet évènement historique, l'académicien français Henri Debordeau avait affirmé, à ce propos, que «les forces coloniales n'ont pas pu atteindre leur but car la résistance était non seulement acharnée mais encore hautement organisée». «Les combats étaient intenses et les forces coloniales avaient subi des pertes importantes», témoignait l'officier français, le capitaine Bournazel, peu de temps avant qu'il ne soit tué lors de la même bataille.
Devant cette forte résistance, le courage et la ferme détermination dont ont fait montre les combattants marocains, les forces coloniales avaient été contraintes au repli et à la reconsidération de leur stratégie.
Dans cette attaque, l’armée française avait utilisé l’artillerie lourde et l’aviation pour bombarder les positions des résistants.
Après d’intenses combats, elle est parvenue à encercler les résistants, dont le nombre ne dépassait pas 5000 à Bougafer, leur interdisant ainsi toute communication avec l'extérieur mais sans jamais arriver à les faire replier.
Les raids coloniaux se sont poursuivis jour et nuit sans entamer la détermination des combattants. La nouvelle de la mort du capitaine Bournazel a décuplé leur enthousiasme.
Ne pouvant pas obtenir une réédition par les armes, le commandement français a coupé l’approvisionnement des résistants marocains en contrôlant les sources d’eau et les pistes de ravitaillement, ce qui a fait plusieurs morts parmi les enfants et les vieillards.
Cette situation n’a pas ébranlé le moral et le courage des combattants, obligeant l’armée coloniale à entrer en pourparlers avec le chef de la résistance, Assou Ou Baslam, le 24 mars 1933.
Un cessez-le feu a été alors instauré. Les résistants, qui ont accepté de déposer les armes, ont néanmoins posé leurs conditions, exigeant notamment que les tribus d'Ait Atta soient administrées par l'un des leurs. Ce fut Assou Ou Baslam lui-même.
Tout au long du processus de recouvrement de la souveraineté du Maroc, les habitants de la province de Tinghir n'ont cessé leur lutte héroïque contre les forces d’occupation, réalisant ainsi la volonté du peuple et du Trône notamment avec le retour au pays de Feu S.M Mohammed V, le 16 novembre 1955, et l'accession du Royaume à l'indépendance.