
-
Mondiaux de Tokyo : Elimination en série des athlètes marocains
-
Tanger à l’heure du Championnat arabe de tir sportif
-
Azzedine Ounahi : Les Lions de l’Atlas sont plus solides que jamais
-
Botola Pro D1: Le KACM défait à domicile par la RSB
-
15.000 coureurs attendus lors de la prochaine édition des 10KM International by WeCasablanca
"Cela pourrait prendre un long moment avant (que la boxe) ne s'en relève", a déclaré le boxeur nord-irlandais, âgé de 33 ans, sur BBC Radio Five Live.
"Je parle de mois, peut-être d'années avant de voir la boxe revenir à ce qu'elle était avant (la crise du coronavirus)", a estimé l'ancien champion WBA-IBF des super-coq et WBA des plumes.
"En ce qui me concerne, la plupart de l'argent et des bourses que j'ai touchés proviennent des droits TV, mais il y a des gars qui combattent dans des soirées non retransmises à la télé, dont les organisateurs ont besoin de vendre des billets pour qu'ils puissent vivre", a rappelé Frampton.
"Si les gens ont peur des grands rassemblements et que ces gars-là ne vont pas pouvoir vendre leurs billets, ou si les gens n'ont pas les moyens de les acheter parce qu'ils ont perdu leur emploi (...) je pense que ça va changer la donne", a-t-il souligné.
Frampton s'est déclaré favorable à la suggestion du célèbre promoteur américain Bob Arum, de baisser le prix des billets pour les soirées de boxe afin d'encourager les fans à revenir autour des rings.
"Je suis ravi qu'un promoteur ait été capable de dire ça. Le prix des billets au Royaume-Uni est astronomique comparé à ceux pratiqués aux Etats-Unis ! Et c'est une solution à laquelle nous devons songer", a-t-il noté.
Avant l'épidémie de coronavirus, Frampton avait prévu de défier en juin le tenant du titre, l'Américain Jamel Herring, pour la ceinture WBO des super-plumes, mais tout a été remis en question depuis.