Les trois gros lancés à la poursuite de l'Inter Milan, quintuple championne d'Italie en titre, n'ont pas vraiment pu se renforcer: l'AS Rome n'a pas d'argent, les +vieux+ de l'AC Milan ont un an de plus, et la Juventus Turin a beaucoup acheté mais aucun joueur du tout premier rang. Mourinho parti au Real Madrid après son triplé (Coupe-Championnat-C1) avec l'Inter, il n'y a plus guère que l'attaquant camerounais Samuel Eto'o et le milieu néerlandais Wesley Sneijder comme grandes stars en Italie, signe d'un déclin qui menace, tant la Serie A ne peut plus rivaliser avec la Liga (Espagne) ni la Premier League (Angleterre) sur le marché des transferts.
Et l'Inter reste le grand favori de la Serie A qui recommence samedi.
Les paris de la Roma Battue sur le fil la saison dernière, la vice-championne repart au combat avec moins de forces. La Roma a risqué une partie de sa mise sur un joueur de retour de dépression: Adriano, ex-"Empereur" de l'Inter, rentré au Brésil car il supportait mal la pression pesant sur l'avant-centre d'une grande équipe italienne. S'il replonge, la Roma n'aura pas de buteur...
L'équipe de la capitale se sent "la seule équipe anti-Inter" selon le mot de son capitaine Francesco Totti, à savoir la seule capable de faire tomber les Nerazzurri. Mais l'an dernier elle avait échoué sur le fil dans une saison sans Ligue des champions. Cette fois, son effectif non renforcé (Adriano remplace Luca Toni) pourrait s'avérer trop juste.
Au moins a-t-elle gardé son ossature et son entraîneur (Claudio Ranieri) quand l'AC Milan (Massimiliano Allegri) et la Juventus (Luigi Del Neri) ont confié leur équipe à des entraîneurs sans palmarès.
Les caisses vides du Milan: L'AC Milan n'a pas d'argent non plus, le patron Silvio Berlusconi ayant décidé depuis longtemps de mettre fin aux dépenses somptuaires.
Alors il a recruté malin, prenant des joueurs libres (Mario Yepes, du Chievo Vérone) ou se faisant prêter Kevin-Prince Boateng par le Genoa.
Le président du club génois a même révélé qu'il avait acheté l'Allemand 6 M EUR pour le prêter aux Rossoneri... qui doivent l'acheter (plus cher) en fin de saison! Un montage dont se dispenserait sans doute un club roulant sur l'or...
Un an après avoir perdu Kaka, l'AC Milan ne l'a toujours pas remplacé par un joueur de même rang, et ses cadres ont encore vieilli, Clarence Seedorf (34 ans) ou Andrea Pirlo (31 ans) en tête. Les Rossoneri comptent toujours sur les éclairs de Ronaldinho (30 ans), qui sont désormais plus souvent au chocolat qu'en foudre...
Le jeu risqué de la Juventus Turin: La Juve, classée à une indigne 7e place la saison dernière, a dépensé pour se renforcer. Elle a même pris des risques, mais sans pourtant attirer d'immenses champions: ses deux recrues vedettes, le défenseur de Bari Leonardo Bonucci et l'attaquant serbe du CSKA Moscou, Milos Krasic, lui ont coûté chacun 15 M EUR et ne figurent pas sur les présélections du Ballon d'Or...
La Vieille Dame a beaucoup acheté pour redorer son lustre, pariant qu'elle retrouverait la C1 dès la saison prochaine. Mais elle n'a pas de garantie de terminer dans les quatre premiers, surtout avec huit nouveaux joueurs (l'attaquant Simone Pepe, le milieu Davide Lanzafame, le défenseur Marco Motta...).
Et l'Inter reste le grand favori de la Serie A qui recommence samedi.
Les paris de la Roma Battue sur le fil la saison dernière, la vice-championne repart au combat avec moins de forces. La Roma a risqué une partie de sa mise sur un joueur de retour de dépression: Adriano, ex-"Empereur" de l'Inter, rentré au Brésil car il supportait mal la pression pesant sur l'avant-centre d'une grande équipe italienne. S'il replonge, la Roma n'aura pas de buteur...
L'équipe de la capitale se sent "la seule équipe anti-Inter" selon le mot de son capitaine Francesco Totti, à savoir la seule capable de faire tomber les Nerazzurri. Mais l'an dernier elle avait échoué sur le fil dans une saison sans Ligue des champions. Cette fois, son effectif non renforcé (Adriano remplace Luca Toni) pourrait s'avérer trop juste.
Au moins a-t-elle gardé son ossature et son entraîneur (Claudio Ranieri) quand l'AC Milan (Massimiliano Allegri) et la Juventus (Luigi Del Neri) ont confié leur équipe à des entraîneurs sans palmarès.
Les caisses vides du Milan: L'AC Milan n'a pas d'argent non plus, le patron Silvio Berlusconi ayant décidé depuis longtemps de mettre fin aux dépenses somptuaires.
Alors il a recruté malin, prenant des joueurs libres (Mario Yepes, du Chievo Vérone) ou se faisant prêter Kevin-Prince Boateng par le Genoa.
Le président du club génois a même révélé qu'il avait acheté l'Allemand 6 M EUR pour le prêter aux Rossoneri... qui doivent l'acheter (plus cher) en fin de saison! Un montage dont se dispenserait sans doute un club roulant sur l'or...
Un an après avoir perdu Kaka, l'AC Milan ne l'a toujours pas remplacé par un joueur de même rang, et ses cadres ont encore vieilli, Clarence Seedorf (34 ans) ou Andrea Pirlo (31 ans) en tête. Les Rossoneri comptent toujours sur les éclairs de Ronaldinho (30 ans), qui sont désormais plus souvent au chocolat qu'en foudre...
Le jeu risqué de la Juventus Turin: La Juve, classée à une indigne 7e place la saison dernière, a dépensé pour se renforcer. Elle a même pris des risques, mais sans pourtant attirer d'immenses champions: ses deux recrues vedettes, le défenseur de Bari Leonardo Bonucci et l'attaquant serbe du CSKA Moscou, Milos Krasic, lui ont coûté chacun 15 M EUR et ne figurent pas sur les présélections du Ballon d'Or...
La Vieille Dame a beaucoup acheté pour redorer son lustre, pariant qu'elle retrouverait la C1 dès la saison prochaine. Mais elle n'a pas de garantie de terminer dans les quatre premiers, surtout avec huit nouveaux joueurs (l'attaquant Simone Pepe, le milieu Davide Lanzafame, le défenseur Marco Motta...).
Aux caporaux le Graal de la bêtise
