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Bordeaux franchit le cap grec

Vendredi 19 Mars 2010

Bordeaux, sûr de lui pendant une heure, s'est compliqué la tâche en fin de match mais s'est quand même qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des Champions en s'imposant sur le fil (2-1) devant l'Olympiakos mercredi soir en 8e de finale retour.
Ce succès, le septième consécutif en C1 pour la bande de Yoann Gourcuff et Marouane Chamakh, hommes-clés, buteurs et retrouvés, permet aux champions de France de rejoindre Lyon dans un Top 8, où les deux clubs français pourraient avoir un joli coup à jouer.
Après la victoire 1-0 à l'aller, l'occasion était belle, "rêvée" avait même insisté Laurent Blanc mardi. Et les Girondins se sont facilité la tâche en ouvrant rapidement le score sur un coup franc direct de Yoann Gourcuff (1-0, 5e), s'injectant la piqûre de confiance qui leur avait manqué dernièrement.
La meilleure équipe de la phase de poules s'est comportée en véritable patronne, comme en 2009, emmenée par un Gourcuff magique à plusieurs reprises.
L'Olympiakos, sûrement le plus faible des seize qualifiés en 8e (5 buts inscrits en 8 matches), avait trop peu d'arguments pour désorganiser le bloc bordelais, volontiers partageur en possession de balle, et surtout très intéressant dans son pressing haut pour perturber la relance grecque.
Dramaturgie palpable.  Les chances des Grecs, déjà pas très élevées lors des déplacements continentaux (77% de défaites), ont même semblé proches du néant à l'heure de jeu, après l'exclusion de l'attaquant Matt Derbyshire, averti une seconde fois pour un tacle appuyé sur Plasil.
Mais en trois minutes tout s'est compliqué pour Bordeaux, sans que personne n'ait rien vu venir. Une naïveté dans le marquage de Ciani et l'entrant Mitroglou a refroidi le Stade Chaban-Delmas d'une volée limpide (1-1, 65e).
Puis le capitaine aquitain Alou Diarra a rejoint à son tour les vestiaires avant l'heure, pour le même motif que l'Anglais d'Olympiakos, renforçant une dramaturgie de plus en plus palpable. Les spectateurs bordelais ont même eu très peur quand Raul Bravo, seul au second poteau, a ajusté une reprise sauvée par Lamine Sané près de sa ligne (77).
Les hommes de Blanc sont repartis à l'assaut entre deux frissons, à l'image de Marouane Chamakh, qui a d'abord manqué un face à face avec Nikopolidis (82), mais s'est racheté en crucifiant le George Clooney grec d'une tête plongeante très aérienne sur un centre déposé par Benoît Trémoulinas (2-0, 88e).


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