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Ainsi il a appelé les Souiris à donner de la voix pour plaider et défendre avec force les intérêts, les besoins et les revendications légitimes de leur ville. Allusion faite à la création d’une université et à l’amélioration des services de base, sanitaires notamment.
Cette journée s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement des compétences économiques des femmes initié en partenariat avec l’Association suisse féminine pour la paix et avec l’appui de l’Association Essaouira-Mogador.
Cette rencontre a été marquée par la participation active et qualitative de juristes, médecins, professeurs universitaires, écrivaines, parlementaires et femmes d’affaires. L’occasion de soutenir les différentes formes et possibilités d’optimisation de la participation des femmes dans la chose publique tout en mettant fin au monopole masculin dans plusieurs secteurs d’activité.
Pour Saadia Dibi, présidente de l’Association de bienfaisance féminine, cette rencontre capitalise les résultats d’un long chemin parcouru par l’association depuis plusieurs années dans le cadre d’un processus ambitieux visant l’insertion économique des femmes en situations difficiles. Accompagnement social et formation professionnelle furent les clés de cette insertion qui a profité à 183 femmes, toutes professions confondues, suite à une démarche réfléchie d’accueil, d’orientation et d’accompagnement au niveau professionnel.
André Azoulay a tenu de son côté à féliciter l’Association de bienfaisance féminine pour son engagement dans ce projet visionnaire initié depuis plusieurs années et avec pourtant des moyens très limités. Par ailleurs, il s’est dit fier des réussites de la ville, tout en soulevant la problématique de l’enseignement supérieur qui pose toujours problème pour les étudiants de la province. Il n’a pas apprécié le silence des Souiris face aux besoins et revendications légitimes de leur ville, les exhortant de ce fait à se mobiliser davantage.
Pour la représentante de l’Association suisse féminine pour la paix, le phénomène de la violence faite aux femmes est universel. Il nécessite donc une mobilisation internationale en fédérant des synergies et des moyens appropriés.