Les résultats du spécialiste du crédit à la consommation ont été impactés par des dépenses non récurrentes
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A fin juin 2016, les résultats de la société, cotée à la Bourse de Casablanca, ont été impactés, selon son profit warning, par des dépenses non récurrentes, visant à renforcer le niveau de provisionnement, à poursuivre l’adaptation de son bilan et à rationaliser sa structure de coûts dans le cadre de son plan d’optimisation lancé en janvier dernier, ont-ils souligné à l’occasion de la publication des résultats biannuels d’Axa.
Au niveau commercial, rapporte la MAP, la société enregistre un encours net de crédits en recul de 2,4% à 1,75 milliard de dirhams (MMDH) comparativement à fin 2015, pénalisé par le repli des crédits de trésorerie et à la consommation.
Côté refinancement, le portefeuille d’Axa Crédit ressort en légère hausse 1,67 MMDH (+0,4%) recouvrant une baisse de 12,9% des dépôts de la clientèle, entièrement compensée par les augmentations des titres de créance émis (+2%) et des dettes interbancaires (+0,3%).
Sur le plan opérationnel, les analystes de BMCE Capital notent une régression de 17,2% du produit net bancaire (PNB) à 54,5 MDH, intégrant les baisses de 15,7% de la marge d’intérêt à 46 MDH et de 20,7% de la marge sur commissions à 8,2 MDH.
Les charges générales d’exploitation s’alourdissent, pour leur part, de 11,8% à 39 MDH, détériorant le coefficient d’exploitation. Dans ces conditions, le résultat brut d’exploitation (RBE) accuse une baisse de 49,3% à 15,8 MDH, ont-ils fait remarquer.
Au volet risques, les créances en souffrance brutes d’Axa augmentent de 17,4% à 453 MDH par rapport à fin 2015, pour un taux de contentieux de 21,1% (+3 points). Les dotations nettes de reprises aux provisions pour créances en souffrance enregistrent, de leur côté, un bond de 3,9x à 62,9 MDH.
Dans ce sillage, les provisions pour créances en souffrance se renforcent de 19,3% à 388,6 MDH, pour un taux de couverture de 85,8% (+1,4 point), ajoute la même source.
En termes de perspective et sous réserve du maintien du coût du risque et du niveau des taux d’intérêt, les premiers effets positifs du plan d’optimisation seraient attendus par la société dès 2017.