La crise du football national féminin n’est plus à démontrer et l’incapacité et le manque de volonté à émanciper cette discipline n’ont pas besoin d’arguments pour être prouvés tant les déboires et les échecs se sont multipliés et au niveau de ce que la fédé appelle un championnat et au niveau du Onze national, mal structuré et vieillissant et qui n’arrive plus à rivaliser ni sur le plan régional ni celui continental. Il est incontestable donc, sauf pour la fédé et en particulier la commission qui gère ce secteur, que le foot féminin passe par une étape de disette engendrée par une mauvaise gestion qui découle d’une incompétence déconcertante et d’une indifférence inacceptable.
A maintes reprises et devant cet état de faits, plusieurs techniciens et autres observateurs ont conseillé et réclamé une restructuration de la balle féminine, qui prend en considération la formation au niveau de la base, encourage et soutient des concours au niveau des Ligues et des zones pour en améliorer le niveau national et par conséquent créer une équipe nationale, capable de représenter dignement le pays dans les différentes manifestations. Projet qui a été présenté à la fédé par Haj Slimani lorsqu’il était au sein de la direction technique nationale. Mais qui a été mis aux oubliettes par la fameuse commission chargée de promouvoir la balle féminine.
Devant cette crise sempiternelle, « Libé sport » avait suggéré à travers quelques articles aux nouveaux responsables fédéraux d’adopter le programme de restructuration, présenté par le cadre national Haj Slimani et qui devrait s’étaler sur plusieurs années. Mais, en attendant que ce travail en profondeur donne ses fruits, certains observateurs avertis préconisent de faire appel aux joueuses professionnelles à l’étranger pour préserver la place du Maroc dans l’échiquier footballistique continental. Malheureusement, la réponse a été encore une fois l’indifférence et la politique de la fuite en avant. A signaler que lors du match retour joué en Tunisie, le Onze national l’avait remporté sur le score d’un but à zéro, marqué par Ibtissam Bouharrat qui évolue en Belgique. Avec l’aide du cadre national Mohamed Abdi, on a pu dresser une liste des joueuses marocaines qui font le bonheur des sélections et clubs européens. On s’est retrouvé avec une vingtaine de joueuses qui pourraient former l’ossature de la prochaine équipe nationale.
L’entraîneur national a bien accueilli l’idée de professionnaliser le Onze national à l’instar de l’équipe masculine. « On a tenté de contacter certaines joueuses à l’occasion du match contre la Tunisie, mais une seule joueuse a répondu à l’appel », a précisé Oubnaissa Abid. Quant au cadre Mohamed El Abdi qui a pleinement participé à l’élaboration de cette liste, il a précisé qu’il ne peut se substituer au coach national et que en tant que technicien spécialisé et citoyen marocain soucieux de voir évoluer ce secteur, il s’est consacré à cette tâche espérant qu’elle sera bénéfique pour le foot féminin national.
Nos lecteurs pourront retrouver dans l’encadré les joueuses en question et qui ont exprimé leur souhait de porter les couleurs nationales. Quant au contact avec ces joueuses, il faut que la fédé donne plus de moyens au staff technique pour aller en prospection et à la rencontre de ces footballeuses à l’instar de ce qui se fait avec les garçons.
A maintes reprises et devant cet état de faits, plusieurs techniciens et autres observateurs ont conseillé et réclamé une restructuration de la balle féminine, qui prend en considération la formation au niveau de la base, encourage et soutient des concours au niveau des Ligues et des zones pour en améliorer le niveau national et par conséquent créer une équipe nationale, capable de représenter dignement le pays dans les différentes manifestations. Projet qui a été présenté à la fédé par Haj Slimani lorsqu’il était au sein de la direction technique nationale. Mais qui a été mis aux oubliettes par la fameuse commission chargée de promouvoir la balle féminine.
Devant cette crise sempiternelle, « Libé sport » avait suggéré à travers quelques articles aux nouveaux responsables fédéraux d’adopter le programme de restructuration, présenté par le cadre national Haj Slimani et qui devrait s’étaler sur plusieurs années. Mais, en attendant que ce travail en profondeur donne ses fruits, certains observateurs avertis préconisent de faire appel aux joueuses professionnelles à l’étranger pour préserver la place du Maroc dans l’échiquier footballistique continental. Malheureusement, la réponse a été encore une fois l’indifférence et la politique de la fuite en avant. A signaler que lors du match retour joué en Tunisie, le Onze national l’avait remporté sur le score d’un but à zéro, marqué par Ibtissam Bouharrat qui évolue en Belgique. Avec l’aide du cadre national Mohamed Abdi, on a pu dresser une liste des joueuses marocaines qui font le bonheur des sélections et clubs européens. On s’est retrouvé avec une vingtaine de joueuses qui pourraient former l’ossature de la prochaine équipe nationale.
L’entraîneur national a bien accueilli l’idée de professionnaliser le Onze national à l’instar de l’équipe masculine. « On a tenté de contacter certaines joueuses à l’occasion du match contre la Tunisie, mais une seule joueuse a répondu à l’appel », a précisé Oubnaissa Abid. Quant au cadre Mohamed El Abdi qui a pleinement participé à l’élaboration de cette liste, il a précisé qu’il ne peut se substituer au coach national et que en tant que technicien spécialisé et citoyen marocain soucieux de voir évoluer ce secteur, il s’est consacré à cette tâche espérant qu’elle sera bénéfique pour le foot féminin national.
Nos lecteurs pourront retrouver dans l’encadré les joueuses en question et qui ont exprimé leur souhait de porter les couleurs nationales. Quant au contact avec ces joueuses, il faut que la fédé donne plus de moyens au staff technique pour aller en prospection et à la rencontre de ces footballeuses à l’instar de ce qui se fait avec les garçons.
Tableau des joueuses marocaines à l'étranger
Aux caporaux le Graal de la bêtise
