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Le Festival national d’Ahidouss de Ain Leuh initié par Dr Hammou Ouhalli et son staff au sein de l’Association Taymate des arts de l’Atlas depuis déjà 10 ans dans la localité de Ain Leuh, cette source de bois du Moyen Atlas, a permis d’apprécier l’originalité de cette danse berbère ancestrale et la beauté sublime de la région. ?
En effet, considéré comme étant l’une des danses les plus importantes, qui a un caractère collectif connu dans la société amazighe, Ahïdous est un moyen qui permet au groupe d’exprimer l’émotion partagée par les individus. Selon les connaisseurs, l’art d’Ahïdous ne se limite pas à la simple distraction, mais il permet aussi et surtout de mettre en valeur l’histoire d’une région et reflète sa culture et la beauté de sa nature. ? Selon ces mêmes connaisseurs, Ahidouss est un moyen de communication entre les individus du groupe et une expression de l’esprit collectif et de solidarité entre les tribus amazighes. Ahïdous est aussi intimement lié à un ensemble de coutumes et de rites. Ces traditions et rituels ont une forme obligatoire que le danseur récitant respecte jusqu’à la sacralité. La 9e édition du Festival national d’Ahïdous, organisée à Aïn Leuh du 1 au 3 août 2009, a connu la participation de 30 troupes, ainsi que 8 groupes d’Imediazen venus des différentes régions du Royaume. Des femmes d’un côté, des hommes de l’autre. Parfois hommes et femmes s’alternent en cercles, demi-cercles ou même en deux rangées se faisant face. Ces personnes étroitement serrées, épaule contre épaule, bougent aux rythmes dictés par des batteurs de tambourins.
Cette danse collective qui témoigne d'un remarquable sens rythmique selon notre source d'information, est pratiquée par les Amazighs du Moyen Atlas. Elle s'accompagne d'un chant rythmé, d'un poème d'une extrême concision répété par le meneur de la danse et repris par les danseurs. La gestuelle consiste essentiellement en vibrations des épaules, tandis que les femmes lèvent et baissent leurs avant-bras en arrière. Parfois les danseurs se saisissent mutuellement les mains et penchent tous ensemble le corps vers le centre de l'Ahïdous. Revenus à la position initiale, ils font vibrer corps et épaules.
Cette danse collective est une sorte de divertissement social. Souvent pratiquée dans les soirées d'été et à l'occasion des fêtes de mariages, de circoncision, ou même lors des fêtes agraires… L’Ahïdous exprime la joie d'être ensemble et d'appartenir à la même communauté.
En effet, considéré comme étant l’une des danses les plus importantes, qui a un caractère collectif connu dans la société amazighe, Ahïdous est un moyen qui permet au groupe d’exprimer l’émotion partagée par les individus. Selon les connaisseurs, l’art d’Ahïdous ne se limite pas à la simple distraction, mais il permet aussi et surtout de mettre en valeur l’histoire d’une région et reflète sa culture et la beauté de sa nature. ? Selon ces mêmes connaisseurs, Ahidouss est un moyen de communication entre les individus du groupe et une expression de l’esprit collectif et de solidarité entre les tribus amazighes. Ahïdous est aussi intimement lié à un ensemble de coutumes et de rites. Ces traditions et rituels ont une forme obligatoire que le danseur récitant respecte jusqu’à la sacralité. La 9e édition du Festival national d’Ahïdous, organisée à Aïn Leuh du 1 au 3 août 2009, a connu la participation de 30 troupes, ainsi que 8 groupes d’Imediazen venus des différentes régions du Royaume. Des femmes d’un côté, des hommes de l’autre. Parfois hommes et femmes s’alternent en cercles, demi-cercles ou même en deux rangées se faisant face. Ces personnes étroitement serrées, épaule contre épaule, bougent aux rythmes dictés par des batteurs de tambourins.
Cette danse collective qui témoigne d'un remarquable sens rythmique selon notre source d'information, est pratiquée par les Amazighs du Moyen Atlas. Elle s'accompagne d'un chant rythmé, d'un poème d'une extrême concision répété par le meneur de la danse et repris par les danseurs. La gestuelle consiste essentiellement en vibrations des épaules, tandis que les femmes lèvent et baissent leurs avant-bras en arrière. Parfois les danseurs se saisissent mutuellement les mains et penchent tous ensemble le corps vers le centre de l'Ahïdous. Revenus à la position initiale, ils font vibrer corps et épaules.
Cette danse collective est une sorte de divertissement social. Souvent pratiquée dans les soirées d'été et à l'occasion des fêtes de mariages, de circoncision, ou même lors des fêtes agraires… L’Ahïdous exprime la joie d'être ensemble et d'appartenir à la même communauté.