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A l’heure actuelle, 2.000 baleines continuent d'être pêchées chaque année. Pour parvenir à mettre fin à ce carnage, des scientifiques proposent d’instaurer un marché de la baleine avec des quotas.
En 1986, un moratoire institué par la Commission baleinière internationale (CBI), interdisait toute prise de baleine. Malgré cela, le nombre de spécimen chassé a plus que doublé depuis les années 90. En effet, plus de 2.000 baleines sont tuées chaque année avec les proportions suivantes : environ 1.000 par le Japon (au nom de la "recherche scientifique"), 600 par la Norvège et l’Islande qui n’ont pas signé le moratoire et près de 350 par les populations côtières d’Alaska, de Sibérie, du Canada ou des Caraïbes.
Bien qu’en 2010, les nations anti-chasse aient proposé d’établir des quotas de pêche, la solution n’a pas été adoptée suite au refus des pays préleveurs. Devant l’échec de la CBI à contrôler ou stopper la pêche, des chercheurs de l’université de Californie proposent une solution qu’ils espèrent plus permanente et efficace : créer un marché de la baleine. Ils exposent leur idée dans la revue Nature de cette semaine. "En collant un prix sur la tête de chaque baleine, on génère un marché de la conservation qui est un moyen tangible et immédiat de les sauver", écrivent les auteurs. Leur idée est de créer des quotas de chasse à la baleine qui pourraient être achetés et vendus. Le nombre de baleines chassées dépendrait ainsi de qui posséderait des parts de quotas. Dans le pire des cas, si les baleiniers achètent toutes les parts, les baleines seraient pêchées en préservant un niveau de viabilité convenu. A l’inverse, si des associations écologistes ou même des particuliers achètent toutes les parts, toutes les baleines seraient épargnées et les baleiniers indemnisés par les primes versées. Un tel marché pourrait satisfaire toutes les parties et améliorer la conservation des baleines, estiment les auteurs.
Ceux-ci évaluent que chaque baleine coûte entre 13.000 et 85.000 dollars, soit des prix à la portée des groupes de conservation et même de certains individus, relèvent-ils. Pour des ONG qui dépensent environ 25 millions de dollars par an pour les campagnes anti-chasse, cela pourrait être une bonne solution. Reste à savoir si ces organisations et associations seront prêtes à indemniser des chasseurs de baleines.
En 1986, un moratoire institué par la Commission baleinière internationale (CBI), interdisait toute prise de baleine. Malgré cela, le nombre de spécimen chassé a plus que doublé depuis les années 90. En effet, plus de 2.000 baleines sont tuées chaque année avec les proportions suivantes : environ 1.000 par le Japon (au nom de la "recherche scientifique"), 600 par la Norvège et l’Islande qui n’ont pas signé le moratoire et près de 350 par les populations côtières d’Alaska, de Sibérie, du Canada ou des Caraïbes.
Bien qu’en 2010, les nations anti-chasse aient proposé d’établir des quotas de pêche, la solution n’a pas été adoptée suite au refus des pays préleveurs. Devant l’échec de la CBI à contrôler ou stopper la pêche, des chercheurs de l’université de Californie proposent une solution qu’ils espèrent plus permanente et efficace : créer un marché de la baleine. Ils exposent leur idée dans la revue Nature de cette semaine. "En collant un prix sur la tête de chaque baleine, on génère un marché de la conservation qui est un moyen tangible et immédiat de les sauver", écrivent les auteurs. Leur idée est de créer des quotas de chasse à la baleine qui pourraient être achetés et vendus. Le nombre de baleines chassées dépendrait ainsi de qui posséderait des parts de quotas. Dans le pire des cas, si les baleiniers achètent toutes les parts, les baleines seraient pêchées en préservant un niveau de viabilité convenu. A l’inverse, si des associations écologistes ou même des particuliers achètent toutes les parts, toutes les baleines seraient épargnées et les baleiniers indemnisés par les primes versées. Un tel marché pourrait satisfaire toutes les parties et améliorer la conservation des baleines, estiment les auteurs.
Ceux-ci évaluent que chaque baleine coûte entre 13.000 et 85.000 dollars, soit des prix à la portée des groupes de conservation et même de certains individus, relèvent-ils. Pour des ONG qui dépensent environ 25 millions de dollars par an pour les campagnes anti-chasse, cela pourrait être une bonne solution. Reste à savoir si ces organisations et associations seront prêtes à indemniser des chasseurs de baleines.