Au moment où tout le monde était plutôt concentré sur Gaza et les moyens devant contribuer à sa reconstruction, la nouvelle Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton s’est saisie de l’occasion pour se réunir avec les représentants des trois pays du Maghreb, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. Les Etats-Unis confirment ainsi l’intérêt qu’ils ont pour la région, surtout pour ce qui est du volet relatif à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme. Et bien évidemment, la rencontre ne pouvait pas se passer sans que l’affaire du Sahara marocain ne soit évoquée. Le ministre marocain des Affaires étrangères devait être d’autant plus à l’aise que la seule proposition logique et concrète émane du Maroc. La diplomatie devait faire le reste pour que suivent des déclarations faisant état de la volonté de toutes les parties de renforcer leurs relations dans les différents domaines : sécuritaire, culturel ou économique…
Pour ce qui est de ce dernier volet, un forum des hommes d’affaires maghrébins, le premier du genre, est justement attendu pour les 10 et 11 mai prochain à Alger. Faut-il rappeler le volume des échanges entre les pays du Maghreb Arabe et qui n’atteint même pas les 3% ? Trop insignifiant à côté des 65% constituant le taux des échanges avec les pays de l’Union européenne.
Mais pour qu’il en soit autrement, il faut bien que les intéressés prennent eux-mêmes les choses en main, sans avoir besoin de quelque parrain ou médiateur américain ou autre. Il faut qu’il y ait une toute autre volonté politique que celle qui fait que les frontières restent fermées entre l’Algérie et le Maroc alors que ce dernier n’a pas cessé de se dire disposé à en faire avec cette situation insoutenable, aberrante.
Pour ce qui est de ce dernier volet, un forum des hommes d’affaires maghrébins, le premier du genre, est justement attendu pour les 10 et 11 mai prochain à Alger. Faut-il rappeler le volume des échanges entre les pays du Maghreb Arabe et qui n’atteint même pas les 3% ? Trop insignifiant à côté des 65% constituant le taux des échanges avec les pays de l’Union européenne.
Mais pour qu’il en soit autrement, il faut bien que les intéressés prennent eux-mêmes les choses en main, sans avoir besoin de quelque parrain ou médiateur américain ou autre. Il faut qu’il y ait une toute autre volonté politique que celle qui fait que les frontières restent fermées entre l’Algérie et le Maroc alors que ce dernier n’a pas cessé de se dire disposé à en faire avec cette situation insoutenable, aberrante.
