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Intervenant lors de la 5ème édition du Forum Medays, qui a ouvert ses portes avant-hier à Tanger, Abbas Al Naqi a souligné que si ces résultats s’avèrent exacts dans l’avenir, ils n’auront aucune conséquence géopolitique sur l’Arabie Saoudite. « Il y a une demande interne très forte en carburants qui est appelée à augmenter dans l’avenir. Du coup, on ne croit pas qu’il y aura un impact négatif sur la production et la consommation », a-t-il précisé.
Un optimisme qui trouve son origine dans les atouts et le potentiel de la région. En effet, le secrétaire général de l’OAPEC a expliqué que les pays arabes producteurs de pétrole renferment 800 milliards barils, soit 52% des réserves mondiales et produisent 30 millions de barils par jour, soit 1/3 de la production mondiale.
Ces mêmes pays recèlent 88 trillions m3 de gaz soit 42% des réserves mondiales et 20% de la production mondiale.
Mieux, la demande mondiale de l’énergie va augmenter de 35% à l’horizon 2035, de 71% pour l’électricité et 70% pour les énergies renouvelables. Les énergies conventionnelles constituent 81% de ces énergies et seulement _ pour celles dites renouvelables.
S’agissant des énergies vertes, le secrétaire général de l’OAPEC a souligné que des efforts notables ont été entrepris par les pays de la région dans ce domaine, tout en précisant qu’il reste sceptique sur l’efficacité de ces énergies considérées comme complémentaires et non comme de vrais substituts.
Un avis que ne partage pas Ahmed Nakkouch, de CES Nareva, qui a indiqué que le Maroc a fortement opté pour les énergies renouvelables avec l’ambition que ses énergies puissent répondre à 40% des attentes du pays en la matière.
A ce propos, il a noté que le Royaume n’a pas trouvé opportun de suivre le modèle européen dans ce domaine. Selon lui, l’Etat a tiré la leçon des expériences européennes en misant sur la logique de développement en partenariat avec d’autres acteurs et non celui de subvention. « Le Maroc a refusé de fixer un tarif et a opté pour la libéralisation », a-t-il précisé.
Concernant l’énergie nucléaire, Pierre Gadonneix, président du Conseil mondial de l’énergie, a expliqué que la catastrophe nucléaire de Fukushima qui s’est produite dernièrement au Japon, n’a pas beaucoup changé au niveau de la perception des pays de l’énergie nucléaire. « L’année 2012 a connu la construction de 60 sites nucléaires notamment dans les pays où il n’y avait pas de centrales auparavant. Une grande partie de ces sites se trouvent dans les pays du Moyen-Orient et de l’Asie », a-t-il précisé avant de conclure que sur le long terme, les énergies conventionnelles ont encore de l’avenir et qu’elles vont répondre aux besoins dans le futur.