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La «Fondation Esprit de Fès» a présenté mardi 15 mai dans un grand hôtel de la place la 18ème édition du Festival des musiques sacrées du monde.
Devant un parterre dominé par les représentants des médias locaux, presse écrite et audio-visuelle, Faouzi Skalli, directeur général du festival, est revenu sur le thème de cette édition : «Réenchanter le monde» soulignant notamment : «Peut-on considérer aujourd’hui que le mur de la raison pure, sur lequel se base le modernisme, se fissure et menace de s’effondrer? Et d’ajouter: «D’une façon surprenante le rationalisme livré à lui-même semble avoir tissé au cours du temps, en même temps qu’une extraordinaire inventivité technologique, un étrange totalitarisme d’autant plus efficace qu’il reste invisible. Du moins jusqu’à ses dépassements les plus récents où, après «l’horreur économique», on parle de plus en plus aisément d’une dictature financière dont on ressent quotidiennement les effets sans en comprendre véritablement les leviers».
Le festival rendra un grand hommage à Omar Al Khayyâm, poète, philosophe et homme de science dont le message est toujours d’actualité.
Le forum «Une âme pour la mondialisation», point de rencontre entre la politique, les sciences, les arts, la culture et la spiritualité, promet d’être un espace de rencontres et d’échanges.
Depuis 1994, date du lancement du festival, les organisateurs ne cessent d’innover en introduisant chaque année des nouveautés. Spectacles musicaux, soirées soufies, expositions et conférences .... autant de manifestations qui invitent habitants de Fès et visiteurs à s'associer étroitement à un événement qui a pris aujourd’hui une dimension internationale. Faouzi Skalli n’a d’ailleurs pas caché son émotion, en précisant que le festival figure aujourd’hui parmi les meilleurs au monde. Pour preuve, tous les sites électroniques lui consacrent des pages entières, sans parler des médias traditionnels.
Dans un autre registre, M. Faouzi a souligné que le festival nécessitera une enveloppe globale de 16 millions de dirhams et que la commercialisation des billets ne peut rapporter que le quart de ce budget, contrairement aux rumeurs qui avançaient des chiffres imaginaires.
Le clou des soirées artistiques de Bab El Makina, cette majestueuse et impressionnante place entourée de gigantesques murailles, c’est le 16 juin avec la prestation de Joan Baez, cette voix légendaire de la musique populaire américaine. Une artiste engagée pour la liberté et la justice à l’époque où le monde connaissait une implacable guerre froide entre les deux blocs.
Devant un parterre dominé par les représentants des médias locaux, presse écrite et audio-visuelle, Faouzi Skalli, directeur général du festival, est revenu sur le thème de cette édition : «Réenchanter le monde» soulignant notamment : «Peut-on considérer aujourd’hui que le mur de la raison pure, sur lequel se base le modernisme, se fissure et menace de s’effondrer? Et d’ajouter: «D’une façon surprenante le rationalisme livré à lui-même semble avoir tissé au cours du temps, en même temps qu’une extraordinaire inventivité technologique, un étrange totalitarisme d’autant plus efficace qu’il reste invisible. Du moins jusqu’à ses dépassements les plus récents où, après «l’horreur économique», on parle de plus en plus aisément d’une dictature financière dont on ressent quotidiennement les effets sans en comprendre véritablement les leviers».
Le festival rendra un grand hommage à Omar Al Khayyâm, poète, philosophe et homme de science dont le message est toujours d’actualité.
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Depuis 1994, date du lancement du festival, les organisateurs ne cessent d’innover en introduisant chaque année des nouveautés. Spectacles musicaux, soirées soufies, expositions et conférences .... autant de manifestations qui invitent habitants de Fès et visiteurs à s'associer étroitement à un événement qui a pris aujourd’hui une dimension internationale. Faouzi Skalli n’a d’ailleurs pas caché son émotion, en précisant que le festival figure aujourd’hui parmi les meilleurs au monde. Pour preuve, tous les sites électroniques lui consacrent des pages entières, sans parler des médias traditionnels.
Dans un autre registre, M. Faouzi a souligné que le festival nécessitera une enveloppe globale de 16 millions de dirhams et que la commercialisation des billets ne peut rapporter que le quart de ce budget, contrairement aux rumeurs qui avançaient des chiffres imaginaires.
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