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Suite au dialogue infructueux entre les grévistes, et l’employeur, les 360 employés sont entrés en grève pour protester contre les conditions déplorables de travail et l’exploitation dont ils sont victimes. Les grévistes, en sit-in devant le parc de la société, réclament le retour des employés licenciés pour activités syndicales, le paiement de leurs salaires en temps réglementaire, la régularisation de certaines situations, la délivrance des fiches de paie, la couverture sociale, l’adhésion à la CNSS, l’arrêt des prélèvements non réglementaires, le renouvellement du parc vétuste et l’amélioration des conditions de sécurité des usagers. Les responsables de la société, quant à eux parlent d’un complot contre la société depuis que celle-ci a provoqué la révision par le tribunal administratif d’Agadir de l’affaire d’adjudication du transport urbain du grand Agadir à une société étrangère ALSA par la wilaya. Le tribunal a en effet ordonné le 24 juillet dernier la suspension de la gestion déléguée à ladite société pour vice de forme. Le dialogue n’ayant pas abouti à des solutions et vu l’indifférence des autorités à intervenir et à débloquer une situation de crise qui condamne à la rue une cinquantaine de familles, les grévistes ont décidé d’accentuer leur lutte en marchant sur la wilaya. Une intervention musclée des services d’intervention a avorté la marche, envoyant à l’hôpital Hassan II, une quinzaine de blessés de différentes gravités (hématomes, écorchures, fractures…) dans les rangs des employés de Zetrap.
Selon une source, cette violence disproportionnée serait due au fait que le mouvement de protestation a coïncidé avec la visite de deux chefs d’Etat arabes au prince saoudien en convalescence dans sa résidence à Agadir.