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L'objectif de cette rencontre est de sensibiliser les participants à l'importance des associations en tant qu'outil d'intervention en matière de démocratie participative et des actions de développement, créer un espace de débat pour renforcer les échanges entre les différentes composantes de la société civile dans la province et proposer des mécanismes à même de permettre aux associations de s'acquitter pleinement de leur rôle, a déclaré à la MAP le coordinateur régional de l'Agence de développement social (ADS), Lhoussain Haddioui.
Il a relevé également que la société civile a depuis longtemps été un vecteur important du développement local, relevant que la Constitution de 2011 est venue consacrer ce rôle aussi bien au niveau de la mise en place, l'exécution, le suivi ou l'évaluation des programmes de développement et des politiques publiques.
La province d'Al Hoceima est dotée d'un tissu associatif dynamique et qualifié qui participe à tous les aspects de la scène locale en tant que partenaire à part entière, a-t-il dit, signalant que l'ADS a pour mission d'accompagner ces associations à travers la sensibilisation, la formation et l'accompagnement.
Pour sa part, le professeur Mustapha Boujrad, a souligné que depuis la fin des années 1990, le rôle des associations s'est accru de manière remarquable aussi bien au niveau national qu'international, signalant que les acteurs associatifs sont les mieux placés pour mettre le doigt sur les préoccupations quotidiennes des populations locales.
Cependant, ajoute-t-il, une série d'obstacles entravent l'action des associations notamment en ce qui concerne le manque de compétences organisationnelles et de gestion, de moyens matériels, la fragmentation du tissu associatif, la difficulté d'accès à l'information ou encore l'inadéquation des lois aux dispositions de la nouvelle Constitution.