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Que ce soit avec «Sandales d’Ayoub» ou avec «Made in Morocco», Abdelouahed Mjahed Boujnan promet des films de qualité. Les Prix obtenus pour les deux opus prouvent que le réalisateur est sur la bonne voie. Entretien,
Libé : Votre dernier film « Made in Morocco » vient d’être projeté en Italie. Comment a-t-il été accueilli ?
A.M.Boujnan : Je suis très fier de l’accueil qu’on a réservé à mon film à Bologne, en Italie. « Made in Morocco » a eu beaucoup de succès lors du Festival du cinéma marocain. Il y avait d’abord un grand public. Des cinéphiles, mais aussi des Marocains résidant en Italie sont venus (re)découvrir le cinéma marocain en général. J’ai été aussi agréablement surpris par le fait que mon film a été sous-titré par les organisateurs, chose qui a permis aussi au public italien de le suivre sans problème.
De quoi parle votre film ?
Il s’agit d’un court-métrage à tendance plutôt comique qui brosse le caractère de certains profils de Marocains face au train-train quotidien de la vie. Il s’agit de personnages qui vivent en pleine contradiction. D’un côté, ils affichent de l’hypocrisie devant les gens, de l’autre, ils subissent une réalité sordide. C’est le cas de la majorité des Marocains qui « jouent» des personnages dans leur vie normale.
Quelle évaluation faites-vous des productions lors de ce mois de Ramadan?
J’en ai eu ma dose le 1er et le 2ème jour du Ramadan. Et là, je me sens bien en zappant sur d’autres satellites, notamment vers les chaînes françaises pour suivre des programmes intéressants.
C’est pour quand votre premier long-métrage ?
Je déposerai mon premier long-métrage en mois de septembre prochain auprès de la Commission du Centre cinématographique marocain pour la lecture. Je ne dirai rien de sa thématique, je préfère en réserver la surprise au public marocain.
Comment avez-vous suivi le débat public au Maroc sur la relation des arts avec la morale (cas de Much loved) ?
Je serai un peu franc et même sévère à ce sujet. C’est inadmissible que des personnes débattent d’un film, attaquent son réalisateur et ses acteurs sans l’avoir vu auparavant ! Mais je respecte les points de vue ainsi que les goûts des Marocains. Je pense que toute cette polémique a profité pleinement à la promotion du film.
Libé : Votre dernier film « Made in Morocco » vient d’être projeté en Italie. Comment a-t-il été accueilli ?
A.M.Boujnan : Je suis très fier de l’accueil qu’on a réservé à mon film à Bologne, en Italie. « Made in Morocco » a eu beaucoup de succès lors du Festival du cinéma marocain. Il y avait d’abord un grand public. Des cinéphiles, mais aussi des Marocains résidant en Italie sont venus (re)découvrir le cinéma marocain en général. J’ai été aussi agréablement surpris par le fait que mon film a été sous-titré par les organisateurs, chose qui a permis aussi au public italien de le suivre sans problème.
De quoi parle votre film ?
Il s’agit d’un court-métrage à tendance plutôt comique qui brosse le caractère de certains profils de Marocains face au train-train quotidien de la vie. Il s’agit de personnages qui vivent en pleine contradiction. D’un côté, ils affichent de l’hypocrisie devant les gens, de l’autre, ils subissent une réalité sordide. C’est le cas de la majorité des Marocains qui « jouent» des personnages dans leur vie normale.
Quelle évaluation faites-vous des productions lors de ce mois de Ramadan?
J’en ai eu ma dose le 1er et le 2ème jour du Ramadan. Et là, je me sens bien en zappant sur d’autres satellites, notamment vers les chaînes françaises pour suivre des programmes intéressants.
C’est pour quand votre premier long-métrage ?
Je déposerai mon premier long-métrage en mois de septembre prochain auprès de la Commission du Centre cinématographique marocain pour la lecture. Je ne dirai rien de sa thématique, je préfère en réserver la surprise au public marocain.
Comment avez-vous suivi le débat public au Maroc sur la relation des arts avec la morale (cas de Much loved) ?
Je serai un peu franc et même sévère à ce sujet. C’est inadmissible que des personnes débattent d’un film, attaquent son réalisateur et ses acteurs sans l’avoir vu auparavant ! Mais je respecte les points de vue ainsi que les goûts des Marocains. Je pense que toute cette polémique a profité pleinement à la promotion du film.