Autres articles
-
Atterrissage d'urgence et 36 heures bloqués dans un marais entourés de caïmans
-
Flèches contre tracteurs : La bataille silencieuse dans l'Amazonie péruvienne
-
Trump se déguise en pape sur les réseaux sociaux et s'attire des critiques
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord

La Chine va cesser les prélèvements d’organes sur les prisonniers exécutés, a rapporté jeudi un journal, mais Pékin a déjà maintes fois promis d’abolir cette pratique condamnée par les défenseurs des droits de l’Homme.
A partir du 1er janvier, le pays “va complètement mettre fin” au recours aux détenus mis à mort pour alimenter les hôpitaux pratiquant les greffes médicales, a affirmé Huang Jiefu, chef du Comité chinois du don d’organe, cité par le quotidien Nanfang Dushibao.
Le don volontaire sera selon lui l’unique moyen de transmettre un organe, et ce même si le pays en manque cruellement.
M. Huang, qui a occupé le poste de vice-ministre de la Santé, a estimé que chaque année en Chine 300.000 personnes avaient un besoin urgent d’une greffe, mais que seulement 10.000 opérations étaient réalisées.
Sur chaque million de Chinois, seuls 0,6% acceptent de faire don d’un organe, contre 32 en Espagne, a encore indiqué le vice-ministre.
Un nouveau système a toutefois déjà permis d’obtenir en 2014 quelque 1.500 dons, soit plus que le total de ces quatre dernières années, selon lui.
La tradition chinoise veut qu’un mort soit enterré sans mutilation, et très rares sont les Chinois qui acceptent le prélèvement d’organes lorsqu’un membre de leur famille décède.
Une bonne partie des opérations de greffe en Chine sont donc faites avec des organes prélevés sur les condamnés à mort ou les prisonniers après leur décès - souvent sans l’accord des familles, selon les organisations de défense des droits de l’Homme, ce que nient les autorités.
Celles-ci ont déjà par le passé promis de mettre fin à cette pratique controversée.
La Chine, pays qui exécute le plus de condamnés dans le monde, a appliqué la peine capitale à 2.400 personnes l’an dernier, selon l’ONG Dui Hua basée aux Etats-Unis, tandis que Pékin ne publie aucun bilan officiel sur la question.
A partir du 1er janvier, le pays “va complètement mettre fin” au recours aux détenus mis à mort pour alimenter les hôpitaux pratiquant les greffes médicales, a affirmé Huang Jiefu, chef du Comité chinois du don d’organe, cité par le quotidien Nanfang Dushibao.
Le don volontaire sera selon lui l’unique moyen de transmettre un organe, et ce même si le pays en manque cruellement.
M. Huang, qui a occupé le poste de vice-ministre de la Santé, a estimé que chaque année en Chine 300.000 personnes avaient un besoin urgent d’une greffe, mais que seulement 10.000 opérations étaient réalisées.
Sur chaque million de Chinois, seuls 0,6% acceptent de faire don d’un organe, contre 32 en Espagne, a encore indiqué le vice-ministre.
Un nouveau système a toutefois déjà permis d’obtenir en 2014 quelque 1.500 dons, soit plus que le total de ces quatre dernières années, selon lui.
La tradition chinoise veut qu’un mort soit enterré sans mutilation, et très rares sont les Chinois qui acceptent le prélèvement d’organes lorsqu’un membre de leur famille décède.
Une bonne partie des opérations de greffe en Chine sont donc faites avec des organes prélevés sur les condamnés à mort ou les prisonniers après leur décès - souvent sans l’accord des familles, selon les organisations de défense des droits de l’Homme, ce que nient les autorités.
Celles-ci ont déjà par le passé promis de mettre fin à cette pratique controversée.
La Chine, pays qui exécute le plus de condamnés dans le monde, a appliqué la peine capitale à 2.400 personnes l’an dernier, selon l’ONG Dui Hua basée aux Etats-Unis, tandis que Pékin ne publie aucun bilan officiel sur la question.