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Donner aux pauvres des chèvres, des poulets et des vaches et leur fournir une formation régulièrement sur la façon d'en faire un moyen de subsistance a permis d'améliorer les conditions de vie dans cinq pays, ont indiqué des chercheurs jeudi.
Ce programme, baptisé "Graduation", est mis en œuvre depuis trois ans en Ethiopie, au Ghana, au Honduras, en Inde, au Pakistan et au Pérou.
Quelque 21.000 adultes ont reçu des animaux d'élevage, une formation professionnelle, un encadrement et des informations sanitaires au cours de séances régulières de suivi, a indiqué le rapport publié dans la revue américaine Science.
Avant ce programme, moins de la moitié des foyers impliqués dans cette expérimentation avait une consommation per capita quotidienne inférieure à 1,25 dollar.
Dans l'ensemble, "l'expérience a entraîné une hausse de 5% du revenu par tête, de 8% de la consommation alimentaire, de 15% des actifs détenus, et de 96% des économies accumulées, par rapport aux groupes similaires de personnes ne participant pas au programme", selon cette étude.
Le Honduras a été le seul pays à ne pas constater d'augmentation de la richesse. La raison la plus probable est que la plupart des foyers ont obtenu des poulets, dont une grande majorité ont succombé à une maladie.
Le programme "Graduation" a été expérimenté pour la première fois au Bangladesh par l'organisation non gouvernementale BRAC. L'initiative de l'appliquer dans six autres pays a été prise par la Fondation Ford et le Comité consultatif pour aider les pauvres (CGAP), ou Consortium pour le programme Graduation.
"Les résultats montrent que trois ans après cette intervention, la famine a reculé, la consommation progressé et le revenu a augmenté", a relevé Abhijit Banerjee, l'un des auteurs de l'étude et professeur d'économie internationale au Massachusetts Institute of Technology (MIT).
"Il semble que cette amélioration perdure", a-t-il souligné, ajoutant que les participants "sont aussi plus heureux".
Ce programme, baptisé "Graduation", est mis en œuvre depuis trois ans en Ethiopie, au Ghana, au Honduras, en Inde, au Pakistan et au Pérou.
Quelque 21.000 adultes ont reçu des animaux d'élevage, une formation professionnelle, un encadrement et des informations sanitaires au cours de séances régulières de suivi, a indiqué le rapport publié dans la revue américaine Science.
Avant ce programme, moins de la moitié des foyers impliqués dans cette expérimentation avait une consommation per capita quotidienne inférieure à 1,25 dollar.
Dans l'ensemble, "l'expérience a entraîné une hausse de 5% du revenu par tête, de 8% de la consommation alimentaire, de 15% des actifs détenus, et de 96% des économies accumulées, par rapport aux groupes similaires de personnes ne participant pas au programme", selon cette étude.
Le Honduras a été le seul pays à ne pas constater d'augmentation de la richesse. La raison la plus probable est que la plupart des foyers ont obtenu des poulets, dont une grande majorité ont succombé à une maladie.
Le programme "Graduation" a été expérimenté pour la première fois au Bangladesh par l'organisation non gouvernementale BRAC. L'initiative de l'appliquer dans six autres pays a été prise par la Fondation Ford et le Comité consultatif pour aider les pauvres (CGAP), ou Consortium pour le programme Graduation.
"Les résultats montrent que trois ans après cette intervention, la famine a reculé, la consommation progressé et le revenu a augmenté", a relevé Abhijit Banerjee, l'un des auteurs de l'étude et professeur d'économie internationale au Massachusetts Institute of Technology (MIT).
"Il semble que cette amélioration perdure", a-t-il souligné, ajoutant que les participants "sont aussi plus heureux".