​Symposium à Casablanca sur l'amélioration de la gestion des ressources en eau

Le Maroc a ouvert le grand chantier de la  rationalisation de l'utilisation des ressources en eau et se doit, de ce fait,  de bien gérer la rareté de ces ressources durant les périodes de sécheresse et  leur abondance durant les périodes de fortes précipitations, ont indiqué des  participants à un symposium ouvert, lundi à Casablanca, sur les défis futurs  liés à l'amélioration de la gestion des ressources en eau au Maroc.
Organisée sous  le thème "Le rôle de la société civile et de l'université  dans l'amélioration de la gestion des ressources en eau", à l'initiative de  l'Association des enseignants des sciences de  la vie et de la terre et de  l'Université Hassan II de Casablanca, cette rencontre a été l'occasion pour les  intervenants de mettre en exergue les efforts louables consentis par le Maroc  pour une bonne gestion des ressources hydriques. Le Royaume s'est sérieusement  penché sur cette question à un moment où les ressources en eau se font de plus  en plus rares, alors que la demande de consommation va crescendo, ont-ils fait  constater.
Les orateurs ont de même souligné l'importance du projet de loi sur l'eau,  qui fait l'objet actuellement de consultations et de discussions, comme ils ont  mis en relief l'importance des propositions, afin de parvenir à une loi qui  constituerait une base pour toutes les interventions à l'avenir.
Dans une intervention à cette occasion, Naziha Chekrouni, de la  Direction de la recherche et de la planification relevant du ministère délégué  chargé de l'Eau, a affirmé que les nouveaux défis posés par les évolutions  sociales, économiques et climatiques ont nécessité la modification de la loi  adoptée en 1995.
Le nouveau projet de loi sur l'eau, actuellement en préparation, obéit à  une méthodologie consultative et participative, a dit Chekrouni.
Pour sa part, Rabha Saleh, coordinatrice du Master en environnement à  l'Université Hassan II et acteur associatif, a indiqué que la problématique de  l'eau s'est toujours posée au Maroc, aussi bien durant les périodes de pénurie  que durant les périodes d'abondance.
  La société civile et l'université peuvent remplir des rôles importants, en  faisant des suggestions sur l'utilisation rationnelle des ressources en eau et  leur conservation, a-t-elle dit.
Dans le même contexte, un groupe d'étudiants de l'université a fait un  exposé montrant l'importance d'adopter une approche participative dans le  traitement d'une question aussi importante que celle des ressources en eau. Le  Maroc dispose de trois grands réservoirs d'eau qui alimentent les bassins  hydrauliques, à savoir les montagnes du Rif, le Moyen et le haut Atlas, ont-ils  souligné.