D’ailleurs, depuis que le PJD et consorts s’y sont mis, la discrimination est devenue la règle de conduite dans toute décision. Mais on ne peut reprocher à un gouvernement en ces temps où la liberté de parole est mise entre guillemets, de déroger à sa logique, celle sacro-sainte, d’atteinte à la liberté d’expression.
Paradoxalement, cette dernière serait inappropriée pour nous autres partis d’opposition ; à l’inverse, elle serait pour servir au mieux leurs intérêts électoralistes. Tous les moyens sont bons pour tyranniser l’autre, celui « coupable » d’avoir un avis autre que le leur.
D’ailleurs, ceux qui ont osé s’y essayer, se sont vite vus affublés de tous les stéréotypes synonymes d’indésirables.
L’affaire du Pr Chraïbi tout récemment est là, concrète, et illustre au mieux la cacophonie ambiante et les exemples en la matière sont légion.
Louardi, El Ouafa, l’apatride politique de service dans le gouvernement Benkirane ainsi que l’expert non indépendant en la matière, la voix de son maître El Khalfi et bien d’autres encore, sur fond religieux et politique de pacotille, en plus d’être incompatible avec une réalité autre que la leur, s’en donnent à cœur joie au périlleux jeu du «casse-toi… et marche à l’ombre», au risque d’un effet boomerang.
Benkirane et les siens qui se sont spécialisés dans la diffamation publique et le dénigrement, s’essayent à nous priver d’un droit fondamental, celui de la liberté de parole. Il y va de leur vision dangereusement simpliste. Ils peuvent parfaitement s’arroger le droit de prendre les vessies pour des lanternes. Pourtant, la liberté d’expression, quant à elle, ne saurait, en aucun cas, être muselée.