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De plus en plus de parents canadiens font le choix de scolariser leur enfant à la maison, un phénomène encore marginal souvent dicté par l'objectif de réussite et d'épanouissement personnel de l'enfant mais avec des réserves sur la capacité des jeunes à socialiser. Pour éviter les risques de désocialisation, les parents développent les rencontres et les activités parascolaires comme le fait Sonya Olthof, mère de deux enfants de 9 et 7 ans scolarisés à la maison à Montréal. "Je veux donner un sentiment de liberté à mes enfants, tout en leur apprenant à créer et s'éduquer par eux-mêmes", explique-t-elle à l'AFP.
Pour cela, elle anime un centre d'activité communautaire pour une trentaine de familles qui, comme elle, ont choisi ce mode éducatif qui a nettement progressé au Canada depuis une décennie.
Ce sont près de 22.000 enfants et adolescents qui sont scolarisés à la maison au Canada, une augmentation de 29% entre 2007 et 2012, selon une étude du centre de réflexion libéral Fraser Institute publiée mardi.
"Ces chiffres montrent qu'un nombre croissant de Canadiens croient, pour différentes raisons, que les intérêts de leur enfant seront mieux servis par un programme éducatif dispensé en dehors des circuits scolaires traditionnels", selon Deani Van Pelt, auteur de l'étude.
Si des "raisons idéologiques ou religieuses" guidaient auparavant le choix des parents, le pragmatisme l'emporte maintenant. Et Deani Van Pelt de citer pêle-mêle, des activités extra-scolaires nécessitant un aménagement des horaires, la dispense de soins particuliers ou encore une situation géographique atypique de la famille. C'est notamment le cas dans certaines régions reculées au Canada.
Le choix peut également être élitiste pour des familles privilégiant la réussite future de leurs enfants tout en vivant au quotidien avec un seul salaire. Les enfants issus d'une scolarisation à la maison obtiendraient de bonnes performances aux tests standardisés en lecture, écriture et mathématiques, et seraient plus enclins à poursuivre des études supérieures, selon l'étude.
La scolarisation à la maison s'explique aussi par la volonté des parents de s'extraire d'un carcan pédagogique, selon Christine Brabant, professeur en administration de l'éducation à l'Université de Montréal.
"Les parents sont plus éduqués que jamais, et veulent transmettre leur savoir et leurs valeurs directement à leurs enfants", estime-t-elle.
Cette pédagogue émet toutefois beaucoup de réserves sur les bienfaits de l'école à la maison. "On ne peut pas dire que l'éducation à domicile soit infaillible dans tous les domaines".
En s'appuyant sur les études du centre de recherche en sociologie Cardus, elle pointe les problèmes de socialisation de certains enfants qui auraient suivi une scolarité à domicile. A l'âge adulte par exemple, ils seraient en proportion plus nombreux à divorcer que le reste de la population.
Pour cela, elle anime un centre d'activité communautaire pour une trentaine de familles qui, comme elle, ont choisi ce mode éducatif qui a nettement progressé au Canada depuis une décennie.
Ce sont près de 22.000 enfants et adolescents qui sont scolarisés à la maison au Canada, une augmentation de 29% entre 2007 et 2012, selon une étude du centre de réflexion libéral Fraser Institute publiée mardi.
"Ces chiffres montrent qu'un nombre croissant de Canadiens croient, pour différentes raisons, que les intérêts de leur enfant seront mieux servis par un programme éducatif dispensé en dehors des circuits scolaires traditionnels", selon Deani Van Pelt, auteur de l'étude.
Si des "raisons idéologiques ou religieuses" guidaient auparavant le choix des parents, le pragmatisme l'emporte maintenant. Et Deani Van Pelt de citer pêle-mêle, des activités extra-scolaires nécessitant un aménagement des horaires, la dispense de soins particuliers ou encore une situation géographique atypique de la famille. C'est notamment le cas dans certaines régions reculées au Canada.
Le choix peut également être élitiste pour des familles privilégiant la réussite future de leurs enfants tout en vivant au quotidien avec un seul salaire. Les enfants issus d'une scolarisation à la maison obtiendraient de bonnes performances aux tests standardisés en lecture, écriture et mathématiques, et seraient plus enclins à poursuivre des études supérieures, selon l'étude.
La scolarisation à la maison s'explique aussi par la volonté des parents de s'extraire d'un carcan pédagogique, selon Christine Brabant, professeur en administration de l'éducation à l'Université de Montréal.
"Les parents sont plus éduqués que jamais, et veulent transmettre leur savoir et leurs valeurs directement à leurs enfants", estime-t-elle.
Cette pédagogue émet toutefois beaucoup de réserves sur les bienfaits de l'école à la maison. "On ne peut pas dire que l'éducation à domicile soit infaillible dans tous les domaines".
En s'appuyant sur les études du centre de recherche en sociologie Cardus, elle pointe les problèmes de socialisation de certains enfants qui auraient suivi une scolarité à domicile. A l'âge adulte par exemple, ils seraient en proportion plus nombreux à divorcer que le reste de la population.