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Faut-il «parler bébé» à son enfant ?
Le dada pour le cheval, la poupe pour la soupe : le «parler bébé» est attendrissant s'il ne se prolonge pas de façon excessive. Dans son ouvrage J'élève mon enfant, Laurence Pernoud évoque l'âge de 2 ans. Au-delà, adressez-vous à lui comme à un « grand ». Pourquoi ? « Le parler bébé dure jusqu'à environ 2 ans mais il se prolonge lorsque les parents, pensant se faire mieux comprendre parlent eux-mêmes 'bébé' », explique-telle. Alors, comme le langage est une affaire d'imitation, autant employer le mot juste. « Si l'adulte déforme les mots, l'enfant répétera longtemps 'poupe', lolo etc... » En plus, il sera frustré car il adore apprendre de nouveaux mots. Comme l'ajoute Laurence Pernoud, « il ne s'agit pas de parler à un enfant comme un dictionnaire, mais de ne pas simplifier tous les mots délibérément. Et cela sous prétexte qu'il comprend mieux 'lolo' que lait ou 'dada' que cheval ». Il continue à dire poupe plutôt que soupe ? Si le s lui est encore trop difficile à prononcer, ne le reprenez pas. Mais continuez à dire soupe. Vous verrez, un beau jour, il le dira lui aussi, spontanément. En revanche, ne touchez pas à ce que les spécialistes appellent les « mots affectifs ». Par exemple, son nounours n'est pas un ours. Non, c'est son nounours, son compagnon avec lequel il s'endort sereinement. Alors pas touche. Et si vous avez des questions concernant le langage de votre enfant, interrogez votre médecin, à un(e) orthophoniste ou à la protection maternelle infantile (PMI).
Le dada pour le cheval, la poupe pour la soupe : le «parler bébé» est attendrissant s'il ne se prolonge pas de façon excessive. Dans son ouvrage J'élève mon enfant, Laurence Pernoud évoque l'âge de 2 ans. Au-delà, adressez-vous à lui comme à un « grand ». Pourquoi ? « Le parler bébé dure jusqu'à environ 2 ans mais il se prolonge lorsque les parents, pensant se faire mieux comprendre parlent eux-mêmes 'bébé' », explique-telle. Alors, comme le langage est une affaire d'imitation, autant employer le mot juste. « Si l'adulte déforme les mots, l'enfant répétera longtemps 'poupe', lolo etc... » En plus, il sera frustré car il adore apprendre de nouveaux mots. Comme l'ajoute Laurence Pernoud, « il ne s'agit pas de parler à un enfant comme un dictionnaire, mais de ne pas simplifier tous les mots délibérément. Et cela sous prétexte qu'il comprend mieux 'lolo' que lait ou 'dada' que cheval ». Il continue à dire poupe plutôt que soupe ? Si le s lui est encore trop difficile à prononcer, ne le reprenez pas. Mais continuez à dire soupe. Vous verrez, un beau jour, il le dira lui aussi, spontanément. En revanche, ne touchez pas à ce que les spécialistes appellent les « mots affectifs ». Par exemple, son nounours n'est pas un ours. Non, c'est son nounours, son compagnon avec lequel il s'endort sereinement. Alors pas touche. Et si vous avez des questions concernant le langage de votre enfant, interrogez votre médecin, à un(e) orthophoniste ou à la protection maternelle infantile (PMI).