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Face à cette situation ardue, les attentes des citoyens se font de plus en plus languissantes tout en entretenant le difficile espoir pour un lendemain meilleur.
Les doléances sont aussi nombreuses que légitimes, mais pour le moment, l’information officielle relayée par l’agence MAP s’est limitée à une dépêche laconique faisant état d’un dialogue social avec les centrales syndicales tenu « dans une atmosphère très constructive».
Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a indiqué qu’« une fois disponibles, les données se rapportant au -dialogue social- seront divulguées». (sic)
En attendant l’officialisation de l’offre gouvernementale et la réponse des centrales syndicales, la proposition de l’Exécutif reste en deçà des aspirations, du moment où l’on parle d’une augmentation du smig de 10% répartie en deux tranches de 5% chacune, la première en septembre prochain et la seconde en juillet 2023.
En ce qui concerne les allocations familiales, une révision à la hausse est attendue avec le passage de 36 à 100 dirhams pour les quatrième, cinquième et sixième enfants.
Pour ce qui est de l’impôt sur le revenu et sa refonte tant souhaitée par l’ensemble des contribuables, ces derniers doivent prendre leur mal en patience, car si révision il y a, elle ne peut montrer le bout du nez avant 2023.
Quant au chantier de la retraite, là c’est une autre paire de manches, et cela risque fort bien de ne pas plaire du tout aux fonctionnaires et autres salariés qui s’apprêtent à quitter le monde du travail dans les prochaines années. Du fait que l’âge de départ à la retraite pourrait être prolongé, de même qu’il ne sera plus possible pour less salariés assurés à la CNSS de percevoir leur pension s’ils n’ont pas cotisé pendant 3240 jours. Ils devront se contenter uniquement de récupérer leur cotisation salariale.
Bref, un 1er Mai post-pandémie sur lequel la classe ouvrière fond de grands espoirs sans grande conviction toutefois. Le tout face à des visées d’un Exécutif qui semble indifférent aux souffrances des citoyens, s’accentuant, hélas, au fil des jours en raison de la cherté du coût de la vie, de la dégringolade du pouvoir d’achat et de l’absence de débouchées pour bon nombre de Marocains.
Mohamed Bouarab










