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Deux équipes françaises appartenant respectivement à l'Université de Strasbourg et à l'Université de la Méditerranée à Marseille, ont mis au jour les puissantes propriétés d'une protéine pour bloquer la réplication du VIH. Leurs résultats ont été publiés dans la revue internationale Virology Journal.
Human Phosphate Binding Protein (HBPB) avait échappé au séquençage du génome humain. C'est l'équipe marseillaise du Pr Eric Chabrière qui est à l'origine de sa découverte. « Les résultats obtenus in vitro montrent que cette protéine agit sur une voie encore non ciblée par les thérapies actuelles. Ainsi, (elle) est tout aussi efficace sur les souches virales classiques que sur les souches résistantes à l'action antirétrovirale de l'AZT ».
Ces travaux prometteurs laissent entrevoir de nouvelles stratégies pour le développement de traitements anti- VIH. Les Français projettent désormais, de poursuivre l'étude des conditions dans lesquelles cette protéine exerce son effet inhibiteur, et de commencer prochainement les tests in vivo.
La prochaine étape reposera sur l'évaluation de cette molécule sur des modèles animaux, en l'occurrence des singes infectés par le virus », nous a confirmé le Dr Christian Schwartz, de l'Institut de parasitologie et de pathologie tropicale de l'Université de Strasbourg.« Si nous parvenons à démontrer à la fois son efficacité et sa bonne tolérance, alors nous pourrons envisager des essais cliniques chez l'homme. Mais tout ceci demande beaucoup de moyens financiers ».
Human Phosphate Binding Protein (HBPB) avait échappé au séquençage du génome humain. C'est l'équipe marseillaise du Pr Eric Chabrière qui est à l'origine de sa découverte. « Les résultats obtenus in vitro montrent que cette protéine agit sur une voie encore non ciblée par les thérapies actuelles. Ainsi, (elle) est tout aussi efficace sur les souches virales classiques que sur les souches résistantes à l'action antirétrovirale de l'AZT ».
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La prochaine étape reposera sur l'évaluation de cette molécule sur des modèles animaux, en l'occurrence des singes infectés par le virus », nous a confirmé le Dr Christian Schwartz, de l'Institut de parasitologie et de pathologie tropicale de l'Université de Strasbourg.« Si nous parvenons à démontrer à la fois son efficacité et sa bonne tolérance, alors nous pourrons envisager des essais cliniques chez l'homme. Mais tout ceci demande beaucoup de moyens financiers ».