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Les empreintes digitales constituent aujourd'hui des preuves déterminantes dans de nombreuses enquêtes policières. Pour les étudier, les enquêteurs utilisaient jusqu'ici une technique appelée fumigation. Cette dernière consiste à vaporiser du cyanoacrylate (super glue) dans l'atmosphère d'une enceinte hermétique.
En réaction aux sels, à l'eau, aux corps gras, aux acides aminés et éventuellement à l'ADN présents dans l'empreinte, le produit se polymérise et laisse un dépôt blanc qui peut être photographié et analysé. Néanmoins, ces traces sont souvent difficiles à exploiter lorsqu'elles sont trop légères ou que leur contraste est trop faible (sur une surface claire par exemple). Dans de telles circonstances, il faut procéder à un second traitement consistant à rendre l'empreinte fluorescente grâce à un colorant. Mais là encore, certains problèmes apparaissent. En effet, les produits utilisés sont toxiques et doivent être employés avec une hotte ventilée spéciale que la plupart des commissariats ne peuvent pas se payer. De plus, cette méthode peut nécessiter jusqu'à 48 heures, ce qui est susceptible de dégrader les empreintes.
Toutefois, tous ces problèmes sont en passe d’être résolus grâce au produit innovant que viennent de mettre au point des scientifiques du laboratoire de photophysique et photochimie supramoléculaire et macromoléculaire (CNRS/ENS Cachan), en collaboration avec la société française, Crime Scene Technology, spécialisée dans la recherche et le développement en sciences et techniques appliquées à l'investigation criminelle. Baptisé Lumicyano, le produit en question combine le cyanoacrylate avec une molécule de la famille des tétrazines qui sont les plus petits colorants fluorescents connus à ce jour. Après la fumigation, le mélange de ces deux molécules va ainsi permettre de révéler directement, et avec une excellente qualité, des empreintes fluorescentes grâce à une simple lampe à ultraviolet. Une nouvelle technique qui présente de nombreux avantages.
Le recours au Lumicyano réduit les coûts et les délais de traitement. De plus, il ne détruit pas l'ADN parfois retrouvé sur des empreintes digitales et est très efficace. En effet, le produit a été testé avec succès par la gendarmerie et la police françaises ainsi que par Scotland Yard et le FBI, selon un communiqué du CNRS. Une étude sur le sujet a d'ailleurs été publiée sur le site de la revue Forensic Science International et un brevet a été déposé. Déjà utilisé par plusieurs pays, le Lumicyano sera exposé au prochain Salon mondial de la sécurité intérieure des Etats (Milipol Paris 2013) qui ouvrira ses portes le 19 novembre prochain à Villepinte.
En réaction aux sels, à l'eau, aux corps gras, aux acides aminés et éventuellement à l'ADN présents dans l'empreinte, le produit se polymérise et laisse un dépôt blanc qui peut être photographié et analysé. Néanmoins, ces traces sont souvent difficiles à exploiter lorsqu'elles sont trop légères ou que leur contraste est trop faible (sur une surface claire par exemple). Dans de telles circonstances, il faut procéder à un second traitement consistant à rendre l'empreinte fluorescente grâce à un colorant. Mais là encore, certains problèmes apparaissent. En effet, les produits utilisés sont toxiques et doivent être employés avec une hotte ventilée spéciale que la plupart des commissariats ne peuvent pas se payer. De plus, cette méthode peut nécessiter jusqu'à 48 heures, ce qui est susceptible de dégrader les empreintes.
Toutefois, tous ces problèmes sont en passe d’être résolus grâce au produit innovant que viennent de mettre au point des scientifiques du laboratoire de photophysique et photochimie supramoléculaire et macromoléculaire (CNRS/ENS Cachan), en collaboration avec la société française, Crime Scene Technology, spécialisée dans la recherche et le développement en sciences et techniques appliquées à l'investigation criminelle. Baptisé Lumicyano, le produit en question combine le cyanoacrylate avec une molécule de la famille des tétrazines qui sont les plus petits colorants fluorescents connus à ce jour. Après la fumigation, le mélange de ces deux molécules va ainsi permettre de révéler directement, et avec une excellente qualité, des empreintes fluorescentes grâce à une simple lampe à ultraviolet. Une nouvelle technique qui présente de nombreux avantages.
Le recours au Lumicyano réduit les coûts et les délais de traitement. De plus, il ne détruit pas l'ADN parfois retrouvé sur des empreintes digitales et est très efficace. En effet, le produit a été testé avec succès par la gendarmerie et la police françaises ainsi que par Scotland Yard et le FBI, selon un communiqué du CNRS. Une étude sur le sujet a d'ailleurs été publiée sur le site de la revue Forensic Science International et un brevet a été déposé. Déjà utilisé par plusieurs pays, le Lumicyano sera exposé au prochain Salon mondial de la sécurité intérieure des Etats (Milipol Paris 2013) qui ouvrira ses portes le 19 novembre prochain à Villepinte.