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"L'épidémie d'obésité au sein de l'Union européenne pèse énormément sur les systèmes de santé. Cette taxe vise à décourager la consommation (de boissons sucrées, ndlr) et à augmenter les recettes publiques, qui pourront aller à l'éducation et la santé", a indiqué le ministère des Finances dans un document rendu public mardi.
Cette taxe, qui s'ajoutera à un relèvement de la fiscalité sur le tabac et à des baisses de dépenses dans le secteur public, devrait rapporter 66 millions d'euros sur les quatre mois restants de 2019, selon le ministère.
Le gouvernement social-démocrate s'efforce de limiter le déficit public à 2,76% cette année, un objectif cependant compromis par des hausses des retraites ainsi que de traitements dans la fonction publique adoptées en 2018.
L'opposition de centre droit a ironisé mardi sur l'initiative gouvernementale, relevant qu'une proposition de loi présentée par l'une de ses composantes, le parti USR, avait été rejetée en avril par la majorité de gauche.
L'association des boissons rafraîchissantes (ANBR) a pour sa part dénoncé une taxe "discriminatoire" qui aura un impact négatif sur ce secteur qui compte plus de 60.000 salariés.
Le marché roumain des boissons sucrées et édulcorées représente environ 1,2 milliard d'euros, selon une étude réalisée par le site financier KeysFin.