Autres articles
-
Etre footballeuse avec un bébé n'est plus une rareté
-
La mer Méditerranée a enregistré dimanche une température record pour un mois de juin
-
Des experts américains veulent supprimer des vaccins un composant critiqué par les antivax
-
A Nairobi, des femmes DJ veulent occuper le devant de la scène
-
Japon : Un ours force à l'annulation de vols

Il y a trois ans, dans le nord de la Virginie, la Société musulmane de la région du grand Dulles (All Dulles Area Muslim Society - ADAMS) avait un problème : il lui fallait un local pour les prières du vendredi. « Nous recherchions un lieu où tous les fidèles pourraient se réunir », a confié à la BBC l’un des membres du conseil de la société, Rizwan Jaka, en précisant qu’il fallait aussi que cela soit un lieu convenable, convivial et axé sur la famille.
Le bâtiment que la société a trouvé, la synagogue de la Congrégation hébraïque de la Virginie septentrionale (Northern Virginia Hebrew Congregation), offre depuis trois ans une atmosphère accueillante aux fidèles musulmans où ils s’assemblent pour prier. « Il y a de la beauté dans le fait de nous réunir dans une synagogue et de maintenir ces relations qui unissent les communautés musulmane et juive, dit M. Jaka, et d’entretenir le dialogue, de soutenir l’amour et l’amitié que nous éprouvons les uns pour les autres. »
«Nous avons ici une communauté qui croit en la fraternité de tous les gens de foi», fait remarquer le rabbin Michael Holzman. «Beaucoup de ses membres se souviennent des temps où des gens d’autres confessions nous ont soutenus, explique-t-il. En fait chaque année, pour nos Grandes fêtes qui tombent en septembre, Roch Hachana et Yom Kippour, nous n’avons pas assez de place pour tous nos membres; alors nous allons dans une église catholique ».
En sus des prières du vendredi, la Northern Virginia Hebrew Congregation a accueilli les offices du ramadan et les repas du soir ainsi que les célébrations de l’Aïd. L’an dernier, ADAMS a invité le rabbin Holzman à parler aux groupes des prières du vendredi et l’imam d’ADAMS a été invité à enseigner à la session ordinaire d’étude de la Torah le matin du sabbat. Un autre soir, au Centre d’ADAMS, l’imam et le rabbin ont parlé tous deux de la halakha (loi juive) et de la charia (loi islamique) dans leurs rapports avec le droit constitutionnel américain.
«Nous sommes tous américains, dit M. Jaka, et nous partageons les mêmes hôpitaux, la même école. Nos familles font connaissance les unes des autres dans le contexte de la société. »
Le bâtiment que la société a trouvé, la synagogue de la Congrégation hébraïque de la Virginie septentrionale (Northern Virginia Hebrew Congregation), offre depuis trois ans une atmosphère accueillante aux fidèles musulmans où ils s’assemblent pour prier. « Il y a de la beauté dans le fait de nous réunir dans une synagogue et de maintenir ces relations qui unissent les communautés musulmane et juive, dit M. Jaka, et d’entretenir le dialogue, de soutenir l’amour et l’amitié que nous éprouvons les uns pour les autres. »
«Nous avons ici une communauté qui croit en la fraternité de tous les gens de foi», fait remarquer le rabbin Michael Holzman. «Beaucoup de ses membres se souviennent des temps où des gens d’autres confessions nous ont soutenus, explique-t-il. En fait chaque année, pour nos Grandes fêtes qui tombent en septembre, Roch Hachana et Yom Kippour, nous n’avons pas assez de place pour tous nos membres; alors nous allons dans une église catholique ».
En sus des prières du vendredi, la Northern Virginia Hebrew Congregation a accueilli les offices du ramadan et les repas du soir ainsi que les célébrations de l’Aïd. L’an dernier, ADAMS a invité le rabbin Holzman à parler aux groupes des prières du vendredi et l’imam d’ADAMS a été invité à enseigner à la session ordinaire d’étude de la Torah le matin du sabbat. Un autre soir, au Centre d’ADAMS, l’imam et le rabbin ont parlé tous deux de la halakha (loi juive) et de la charia (loi islamique) dans leurs rapports avec le droit constitutionnel américain.
«Nous sommes tous américains, dit M. Jaka, et nous partageons les mêmes hôpitaux, la même école. Nos familles font connaissance les unes des autres dans le contexte de la société. »