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Le département américain de l'Energie a financé une étude consistant à déterminer l'impact potentiel des techniques de capture et de stockage du CO2 dans le sol. De telles techniques sont intéressantes car elles permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre mais elles ne sont pas forcément sans conséquences. C'est ainsi, à l'occasion de cette étude, qu'un lien a pu être établi entre des séismes et une injection de CO2 dans le sous-sol.
En effet, une série de petits tremblements de terre a été enregistrée près de Snyder au Texas au cours des dernières années. Des séismes qui étaient d'une magnitude supérieure à trois sur l'échelle de Richter, soulignent les chercheurs. Or, selon les travaux publiés dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), ces tremblements seraient directement liés aux injections d'importants volumes de dioxyde de carbone (CO2) dans le sous-sol de champs pétroliers voisins.
Bien qu'on sache maintenant que les responsables sont les injections de CO2 qui ont été pratiquées entre 2006 et 2011 (pour accroître la production pétrolière), les scientifiques précisent que des injections similaires n'ont pas eu les mêmes résultats dans deux autres champs pétroliers dans d'autres sites. Selon eux, injecter du gaz dans des sous-sols aux caractéristiques géologiques différentes ne provoquerait donc pas nécessairement d'activités sismiques.
"Le fait qu'aucun autre site dans le monde où cette technique a été utilisée n'a connu de séisme, on pourrait en conclure que les injections de CO2 ne provoquent généralement pas de tremblements de terre", souligne Cliff Frohlich, un des auteurs de l’étude repris par l'AFP. Toutefois, il est sûr que les injections et extractions de fluides et de gaz en grande quantité étaient à l’origine de ces séismes. Selon lui, la présence d’une faille géologique pourrait expliquer la sensibilité particulière de certaines régions texanes.
En effet, une série de petits tremblements de terre a été enregistrée près de Snyder au Texas au cours des dernières années. Des séismes qui étaient d'une magnitude supérieure à trois sur l'échelle de Richter, soulignent les chercheurs. Or, selon les travaux publiés dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), ces tremblements seraient directement liés aux injections d'importants volumes de dioxyde de carbone (CO2) dans le sous-sol de champs pétroliers voisins.
Bien qu'on sache maintenant que les responsables sont les injections de CO2 qui ont été pratiquées entre 2006 et 2011 (pour accroître la production pétrolière), les scientifiques précisent que des injections similaires n'ont pas eu les mêmes résultats dans deux autres champs pétroliers dans d'autres sites. Selon eux, injecter du gaz dans des sous-sols aux caractéristiques géologiques différentes ne provoquerait donc pas nécessairement d'activités sismiques.
"Le fait qu'aucun autre site dans le monde où cette technique a été utilisée n'a connu de séisme, on pourrait en conclure que les injections de CO2 ne provoquent généralement pas de tremblements de terre", souligne Cliff Frohlich, un des auteurs de l’étude repris par l'AFP. Toutefois, il est sûr que les injections et extractions de fluides et de gaz en grande quantité étaient à l’origine de ces séismes. Selon lui, la présence d’une faille géologique pourrait expliquer la sensibilité particulière de certaines régions texanes.