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Désormais les serpents des charmeurs devront posséder une puce électronique. La campagne lancée par le gouvernement indien a pour objectif de protéger ces reptiles en les répertoriant à l'aide d'un code d'identité unique pour chacun. Au total 42 puces électroniques ont été injectées dans la peau de serpents différents, notamment des cobras roi, des cobras commun, des couleuvres obscures et un boa des sables. Dès à présent, les propriétaires n'ayant pas déclaré leur animal seront réprimandés pour leur infraction.
Bien qu'ils représentent une des principales attractions touristiques du pays, les charmeurs de serpents exercent une activité illégale interdite depuis la fin des années 1990. Une amnistie a toutefois été concédée en 2003 pour les charmeurs de la région de Dehli. Actuellement, leur activité doit s'exercer sous certaines conditions comprenant l'enregistrement de l'animal. Une directive que seulement 10 d'entre eux ont appliquée.
Deepak Shukla est directeur du département des forêts de Dehli, il explique à The Independent, l'objectif des nouvelles initiatives : "L'idée derrière ce programme est de limiter la collecte aléatoire de serpents vivants pour les charmeurs traditionnels". Il précise que dans la plupart des cas, ces animaux se retrouvent en très mauvaise santé : "Je demande aux charmeurs de renoncer à leur profession parce qu'ils ne sont pas capables de s'occuper de leurs serpents". En effet, les reptiles subissent régulièrement des sévices physiques lors de leur apprentissage. Les charmeurs de serpents leur arrachent les crochets et les nourrissent de lait. Après un tel traitement, les reptiles incapables de capturer une proie meurent en retournant dans leur habitat naturel.
Bien qu'ils représentent une des principales attractions touristiques du pays, les charmeurs de serpents exercent une activité illégale interdite depuis la fin des années 1990. Une amnistie a toutefois été concédée en 2003 pour les charmeurs de la région de Dehli. Actuellement, leur activité doit s'exercer sous certaines conditions comprenant l'enregistrement de l'animal. Une directive que seulement 10 d'entre eux ont appliquée.
Deepak Shukla est directeur du département des forêts de Dehli, il explique à The Independent, l'objectif des nouvelles initiatives : "L'idée derrière ce programme est de limiter la collecte aléatoire de serpents vivants pour les charmeurs traditionnels". Il précise que dans la plupart des cas, ces animaux se retrouvent en très mauvaise santé : "Je demande aux charmeurs de renoncer à leur profession parce qu'ils ne sont pas capables de s'occuper de leurs serpents". En effet, les reptiles subissent régulièrement des sévices physiques lors de leur apprentissage. Les charmeurs de serpents leur arrachent les crochets et les nourrissent de lait. Après un tel traitement, les reptiles incapables de capturer une proie meurent en retournant dans leur habitat naturel.