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Robes de soirée, somptueuses fourrures et bains de champagne à bord d'un bateau qui coule : le très sérieux Bolchoï se déchaîne avec la Chauve-Souris de Strauss, une opérette mise en scène pour la première fois dans le plus célèbre des théâtres de Russie.
Le rêve du musicien Mstislav Rostropovitch de voir cette oeuvre dans le temple russe du classique est devenu réalité, dans une mise en scène de Vassili Barkhatov, 26 ans.
"Cette oeuvre est traditionnellement jouée en Russie de manière détestable dans des théâtres musicaux de province", a-t-il déploré au cours de la répétition générale, se disant déterminé à montrer au public une autre version de cette oeuvre "postmoderne très compliquée".
Le directeur artistique du Bolchoï, Léonid Dessiatnikov, a avoué qu'il avait lui-même abandonné son propre "snobisme" après avoir réécouté "cette musique d'une fraîcheur et d'une pureté étonnantes".
L'action se déroule sur un bateau de croisière baptisé Strauss et peuplé de personnages chic, habillés par le couturier Igor Tchapourine, chouchou de la nouvelle bourgeoisie russe."Les gens qui montent à bord du bateau sont réservés, snobs, mais, au fil du spectacle, tous leurs fantasmes se manifestent. Ils deviennent naturels. Nous parlons des passions et des vices de notre temps", raconte le styliste.
Au cours de la soirée donnée par le compte Orlovski, un travesti qui casse les bouteilles sur la tête des serveurs, tout est permis. Les invités vont flirter, se déshabiller, échanger des baisers avec les plombiers venus nettoyer la piscine remplie de champagne, où barbotent des danseuses légèrement vêtues...
Quand la folie atteint son apogée, les lustres commencent à se balancer et des poissons apparaissent derrière les hublots: le bateau coule à pic. Vassili Barkhatov dit s'être inspiré des bourgeois "milanais et viennois des années 1970 qui savaient toucher le fond après 15 coupes de champagne et remonter comme si de rien n'était".
"C'est un spectacle sur la dolce vita. Chacun rêve de se retrouver un jour au bord d'un bateau, de vivre une vie sans soucis", résume Zinovi Margoline, créateur du décor.
Les chanteurs se sont déclarés ravis de ce genre nouveau pour eux, qui exige qu'ils chantent, parlent l'allemand et bougent en permanence.
"Le plus difficile était de coordonner les bras, les jambes et la tête", a résumé Eltchine Azizov, qui interprète la Chauve-Souris.
Le chef d'orchestre suisse Christoph Mueller invite à ne pas se méprendre sur un texte jugé un peu "bête" et à profiter de la musique "noble" de ce "chef-d'œuvre".
Le rêve du musicien Mstislav Rostropovitch de voir cette oeuvre dans le temple russe du classique est devenu réalité, dans une mise en scène de Vassili Barkhatov, 26 ans.
"Cette oeuvre est traditionnellement jouée en Russie de manière détestable dans des théâtres musicaux de province", a-t-il déploré au cours de la répétition générale, se disant déterminé à montrer au public une autre version de cette oeuvre "postmoderne très compliquée".
Le directeur artistique du Bolchoï, Léonid Dessiatnikov, a avoué qu'il avait lui-même abandonné son propre "snobisme" après avoir réécouté "cette musique d'une fraîcheur et d'une pureté étonnantes".
L'action se déroule sur un bateau de croisière baptisé Strauss et peuplé de personnages chic, habillés par le couturier Igor Tchapourine, chouchou de la nouvelle bourgeoisie russe."Les gens qui montent à bord du bateau sont réservés, snobs, mais, au fil du spectacle, tous leurs fantasmes se manifestent. Ils deviennent naturels. Nous parlons des passions et des vices de notre temps", raconte le styliste.
Au cours de la soirée donnée par le compte Orlovski, un travesti qui casse les bouteilles sur la tête des serveurs, tout est permis. Les invités vont flirter, se déshabiller, échanger des baisers avec les plombiers venus nettoyer la piscine remplie de champagne, où barbotent des danseuses légèrement vêtues...
Quand la folie atteint son apogée, les lustres commencent à se balancer et des poissons apparaissent derrière les hublots: le bateau coule à pic. Vassili Barkhatov dit s'être inspiré des bourgeois "milanais et viennois des années 1970 qui savaient toucher le fond après 15 coupes de champagne et remonter comme si de rien n'était".
"C'est un spectacle sur la dolce vita. Chacun rêve de se retrouver un jour au bord d'un bateau, de vivre une vie sans soucis", résume Zinovi Margoline, créateur du décor.
Les chanteurs se sont déclarés ravis de ce genre nouveau pour eux, qui exige qu'ils chantent, parlent l'allemand et bougent en permanence.
"Le plus difficile était de coordonner les bras, les jambes et la tête", a résumé Eltchine Azizov, qui interprète la Chauve-Souris.
Le chef d'orchestre suisse Christoph Mueller invite à ne pas se méprendre sur un texte jugé un peu "bête" et à profiter de la musique "noble" de ce "chef-d'œuvre".