Autres articles
-
Etre footballeuse avec un bébé n'est plus une rareté
-
La mer Méditerranée a enregistré dimanche une température record pour un mois de juin
-
Des experts américains veulent supprimer des vaccins un composant critiqué par les antivax
-
A Nairobi, des femmes DJ veulent occuper le devant de la scène
-
Japon : Un ours force à l'annulation de vols
Une équipe de biologistes français de l'Institut Valrose (Inserm/CNRS/Université de Nice Sophia Antipolis) est parvenue à régénérer des cellules produisant de l'insuline - l'hormone manquante chez les diabétiques, qui permet de diminuer le taux de glycémie après un repas - grâce à l'administration d'un neurotransmetteur disponible sous forme de complément alimentaire. L'étude a fait l'objet d'une publication dans la revue Cell. Cette découverte pourrait un jour révolutionner la vie des patients atteints de diabète de type 1. Elle a été réalisée chez la souris et partiellement validée chez l’homme, rapporte le site altlantico.fr
Le diabète de type 1 apparaît jeune et se caractérise par la destruction, dans le pancréas, des cellules bêta produisant l’insuline. Depuis de nombreuses années, l'un des enjeux de la recherche est de trouver comment restaurer ces cellules, notamment parce que les traitements actuels ne suffisent pas toujours à éviter de graves complications.
En 2009, l'équipe de Patrick Collombat de l'Institut Valrose, est parvenue à recréer des cellules bêta en modifiant génétiquement d'autres cellules du pancréas qui leur ressemblent : les cellules alpha, productrices de glucagon (l'hormone qui a une action opposée à l'insuline, entraînant une hausse de la glycémie). En activant un gène nommé Pax4, les scientifiques ont converti les cellules alpha en bêta, conduisant à une augmentation massive du nombre de cellules bêta chez la souris.
Toutefois, pour pouvoir transposer cette découverte à l’homme, les chercheurs devaient trouver un composé qui permette de recréer cette modification induite génétiquement. "Notre avancée était importante, mais il n’était pas possible d’agir de cette manière sur le patrimoine génétique d’un être humain", explique dans un communiqué Patrick Collombat.
In fine, les biologistes ont réussi à trouver le composé «magique». Il s’agit de GABA, un neurotransmetteur, présent naturellement dans l’organisme mais aussi disponible sous forme de complément alimentaire.
Selon les tests, chez la souris, GABA induit, sans aucune modification génétique, la régénération continue et contrôlée des cellules alpha du pancréas et leur transformation en cellules bêta.
Les cellules ainsi générées sont fonctionnelles et peuvent donc soigner plusieurs fois un diabète induit chimiquement chez la souris. Forts de ce résultat, les chercheurs ont placé in vitro des cellules îlots de Langerhans humains (qui contiennent à la fois des cellules alpha et bêta) en présence de GABA. Résultat : après 14 jours de culture, le nombre de cellules alpha a diminué de 37% au profit d’une augmentation de 24% des cellules bêta. Même résultat lorsque l’on transplante des îlots de Langerhans humains chez la souris. «Ces résultats sont prometteurs quant à l’efficacité probable de cette solution pour l’homme», se félicitent les chercheurs. Ils vont lancer prochainement des essais thérapeutiques afin de déterminer si GABA pourrait effectivement un jour aider des patients atteints de diabète de type 1.
Le diabète de type 1 apparaît jeune et se caractérise par la destruction, dans le pancréas, des cellules bêta produisant l’insuline. Depuis de nombreuses années, l'un des enjeux de la recherche est de trouver comment restaurer ces cellules, notamment parce que les traitements actuels ne suffisent pas toujours à éviter de graves complications.
En 2009, l'équipe de Patrick Collombat de l'Institut Valrose, est parvenue à recréer des cellules bêta en modifiant génétiquement d'autres cellules du pancréas qui leur ressemblent : les cellules alpha, productrices de glucagon (l'hormone qui a une action opposée à l'insuline, entraînant une hausse de la glycémie). En activant un gène nommé Pax4, les scientifiques ont converti les cellules alpha en bêta, conduisant à une augmentation massive du nombre de cellules bêta chez la souris.
Toutefois, pour pouvoir transposer cette découverte à l’homme, les chercheurs devaient trouver un composé qui permette de recréer cette modification induite génétiquement. "Notre avancée était importante, mais il n’était pas possible d’agir de cette manière sur le patrimoine génétique d’un être humain", explique dans un communiqué Patrick Collombat.
In fine, les biologistes ont réussi à trouver le composé «magique». Il s’agit de GABA, un neurotransmetteur, présent naturellement dans l’organisme mais aussi disponible sous forme de complément alimentaire.
Selon les tests, chez la souris, GABA induit, sans aucune modification génétique, la régénération continue et contrôlée des cellules alpha du pancréas et leur transformation en cellules bêta.
Les cellules ainsi générées sont fonctionnelles et peuvent donc soigner plusieurs fois un diabète induit chimiquement chez la souris. Forts de ce résultat, les chercheurs ont placé in vitro des cellules îlots de Langerhans humains (qui contiennent à la fois des cellules alpha et bêta) en présence de GABA. Résultat : après 14 jours de culture, le nombre de cellules alpha a diminué de 37% au profit d’une augmentation de 24% des cellules bêta. Même résultat lorsque l’on transplante des îlots de Langerhans humains chez la souris. «Ces résultats sont prometteurs quant à l’efficacité probable de cette solution pour l’homme», se félicitent les chercheurs. Ils vont lancer prochainement des essais thérapeutiques afin de déterminer si GABA pourrait effectivement un jour aider des patients atteints de diabète de type 1.