Une exposition met à l'honneur l'œuvre de l’artiste marocain Mohamed Azouzi

Jeudi 30 Octobre 2025

Le vernissage d'une exposition consacrée à l'œuvre du défunt artiste Mohamed Azouzi a eu lieu mardi, au musée des Confluences-Dar El Bacha à Marrakech.

Initiée par la Fondation nationale des musées (FNM) et Amir Raphael Azouzi, fils de cet artiste, cette exposition, qui se poursuit jusqu’au 08 février prochain, présente une rétrospective de l'œuvre de l'artiste Mohamed Azouzi, qui fera la majeure partie de sa carrière artistique en France, mais qui resta profondément attaché à ses racines marocaines.

Organisé sous le thème "sous le signe du Noun", cet événement artistique, représente bien plus qu’un simple rassemblement d’œuvres, mais plutôt une célébration d’une vie, d’une quête et de l’héritage artistique de ce peintre, plasticien et sculpteur marocain, décédé en 2022.

Formé aux Beaux-Arts de Casablanca puis à Paris, Mohamed Azouzi a su faire dialoguer les influences de ses origines marocaines avec une esthétique moderne résolument ouverte sur le monde.
Sa vision s'inscrit dans une démarche profondément intime, ancrée dans sa terre natale et tendue vers l'universel.

Les tableaux de Mohamed Azouzi sont dominés par les tons ocres, bruns et bleus; des teintes qui parlent des racines, de l'Afrique et du désert.
Son œuvre artistique s'ancre ainsi dans le Maroc, reflétant ses contrastes et ses états d'âme avec une force poétique et profonde.
 
Cette exposition, qui mêle mémoire et voyage artistique, est une invitation à la recherche de lumière intérieure, de sens, et d'enracinement.

Pour Mohamed Azouzi, l'art est une quête permanente, un voyage continu à travers les formes, les signes et les couleurs avec des créations qui donnent à voir une abstraction nourrie par les terres chaudes du Sud, et les symboles de la condition humaine.

Au cœur de son travail artistique se trouve la lettre "Noun", qui dépasse le simple signe graphique pour devenir un symbole fondamental incarnant origine, mouvement, racines et envol, et prend chez cet artiste la forme d'un pont entre ciel et terre, entre passé et avenir entre le soi et l'autre.

Dans une déclaration à la MAP, Amir Azouzi a exprimé son émotion et sa joie de participer à cet hommage rendu à ce grand artiste, indiquant que son père a toujours gardé ses racines marocaines profondément ancrées, ce qui se reflète dans les couleurs de ses œuvres.

Pour sa part, le président de la FNM, Mehdi Qotbi, a souligné que les tableaux de Mohamed Azouzi se distinguaient par leur composition et leur influence marocaines, rappelant que l’artiste est toujours resté proche de son pays, en dépit de la distance géographique.

M. Qotbi a dans ce sens, évoqué l’attachement constant de Mohamed Azouzi au Maroc, saluant son savoir-faire et son savoir-vivre, ainsi que l’harmonie entre son travail pictural et le patrimoine artistique marocain.

Le vernissage de cette exposition a eu lieu en présence des membres de la famille de cet artiste, ainsi que plusieurs personnalités appartenant au monde de l'art et de la culture.
 

Bouillon de culture

Spectacle

Le Théâtre Riad Sultan de Tanger accueillera, le 15 novembre, un spectacle inédit intitulé "La marge" de PierroCorpel, un Concert-Techno-Théâtre mêlant musique live, projection vidéo et création laser pour retracer l’histoire et l’esprit de la culture rave.
Ce spectacle, présenté par la Compagnie A, dans le cadre de "Novembre numérique", la fête internationale des cultures numériques, se veut un manifeste vibrant en faveur de la liberté, de la création et de la transgression des normes.
Après RAVE 1995, la compagnie poursuit son exploration de ce mouvement artistique et social né à la fin des années 80, symbole d’émancipation et de résistance. Sur scène, trois comédiens et le musicien-compositeur Pierrot Corpel donnent vie à un récit polyphonique où les corps, les sons et la lumière dialoguent.
Machines, vidéos, lasers et beats électro construisent un espace immersif, entre pulsation et poésie.
A la croisée du théâtre, de la performance et du club, "La Marge" célèbre la créativité de celles et ceux qui inventent de nouveaux espaces de liberté. Un manifeste pour un art vivant, collectif, et résolument tourné vers l’avenir, à vivre en immersion, les sens en éveil et le cœur battant au rythme des machines.
 
Film

La projection du film français "Partir un jour" d'Amélioe Bonnin aura lieu, les 6 et 8 novembre à la Cinémathèque de Tanger.
Le film raconte l'histoire de Cécile qui, alors qu'elle s’apprête à ouvrir son propre restaurant gastronomique et à réaliser enfin son rêve, elle doit rentrer en catastrophe dans son village natal à la suite de l’infarctus de son père. Loin du bourdonnement de la vie parisienne, elle recroise par hasard son amour d’enfance, ses souvenirs ressurgissent alors et ses certitudes vacillent.

Atelier

 L'Institut Cervantès de Tanger organise, le 4 novembre, un atelier artistique intitulé "Peindre du sel avec la pluie colorée" destiné aux enfants de 6 à 11 ans.
Cet atelier invite les enfants à explorer le sel autrement, non plus comme simple ingrédient culinaire, mais comme véritable matériau de création artistique.
Les participants découvriront comment ce minéral, présent au quotidien sur nos tables, peut se transformer en support poétique, évoquant des nuages et des arcs-en-ciel sous l’effet de la "pluie colorée".
 
Cette activité vise à encourager la créativité des enfants et à éveiller leur curiosité artistique à travers des expériences ludiques et sensorielles.
 
Roman

 Le Centre culturel Iklyle de Tétouan abritera, le 31 octobre, une cérémonie de présentation et de lecture du roman "Tif Sabiba" (Le spectre de Sabiba) de l'écrivaine Latifa Labsir.
Destiné au jeune public, cet ouvrage allie la profondeur de l’histoire à la beauté de la langue, offrant aux lecteurs une expérience littéraire à la fois captivante et enrichissante.
La romancière Latifa Labsir a choisi de raconter l'histoire de l'enfant Raji, à travers le regard et les mots de sa sœur Hiba.
Âgée de 12 ans, Hiba raconte avec sensibilité le quotidien de son frère Raji, qui a deux ans de plus qu'elle, et les défis auxquels leur famille est confrontée chaque jour pour offrir un environnement adapté au monde singulier des enfants autistes.
 

Libé

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