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Entre autres points de frictions figurent les prétentions de sa jeune garde prétorienne -qui souhaiterait qu'il se retire des affaires et qu'il accepte un poste honorifique, laissant ainsi la place à un leader qui serait moins favorable aux positions intransigeantes d'Alger. Ce fait irrite ostensiblement le patron du Polisario qui croyait avoir maté la révolte qui couvait au sein des camps en retournant, puis en réprimant avec l'aide de la DRS algérienne, une manifestation de jeunes devant son propre QG.
Inspirés par le Printemps arabe, des mouvements de jeunes sahraouis avaient, en effet, distribué des tracts appelant à se révolter contre le parti unique et le népotisme qui règne au sein du Polisario. Ils avaient annoncé, dans la foulée, leur intention d'organiser une manifestation à l'intérieur des camps, chose inédite, interdite et, toujours, réprimée dans le sang.
Ayant eu vent de cette fronde, Abdelaziz avait alors battu le rappel de ses troupes et fait distribuer prébendes et force portraits de sa personne afin qu'ils soient affichés par de faux manifestants grassement rétribués et soi-disant acquis à sa cause.
Malgré les menaces et la forte présence de troupes armées notamment de kalachnikovs et d'autres armes de poing, les jeunes ont conspué le leader du Polisario, chose qui l'a fait entrer dans une profonde déprime. Il a donc décidé de ne plus prendre part, jusqu'à nouvel ordre, aux réunions des instances dirigeantes de son mouvement.