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La méningite à méningocoques B, la forme la plus courante de cette infection en Europe et en Amérique du Nord est sur le point de connaître son premier vaccin efficace d’après une étude diffusée lundi dans la revue britannique The Lancet. En effet, un essai thérapeutique réalisé sur 539 adolescents - tranche d’âge la plus encline à être infectée par cette méningite – a donné «des réponses immunitaires indiquant des protections de 80 à 100%», explique l’étude publiée dans la revue The Lancet.
Ces infections bactériennes, virales ou fongiques des méninges, les enveloppes entourant le cerveau, ont pu être évitées grâce au vaccin «généralement bien toléré». D’après les résultats publiés, seuls quelques effets secondaires relativement bénins sont apparus. Néanmoins, une réaction «sévère» traduite par des maux de tête, des vomissements et une hospitalisation de 24 heures, a été constatée chez l’un des patients.
«Nos données suggèrent que ce vaccin est un candidat sérieux, offrant une large protection contre les méningocoques de groupe B», assure Peter Richmond, chercheur de l’Université de Western Australia et auteur principal de l’article cité par l’AFP. En effet, ce vaccin, le premier à apporter une protection large est d’autant plus prometteur qu’il permettrait de protéger contre 90% des méningocoques B circulant en Europe et aux Etats-Unis. En France, la méningite à méningocoques B concerne 60% des cas de méningites, les autres types -A et C principalement - possèdent quant à elles déjà un vaccin.
Les infections à méningocoques, ces bactéries à l’origine des premières causes de méningites aiguës sont particulièrement dévastatrices : les épidémies cérébro-spinales et de septicémies sont responsables d’une mortalité de 8 à 10%.
Ces infections bactériennes, virales ou fongiques des méninges, les enveloppes entourant le cerveau, ont pu être évitées grâce au vaccin «généralement bien toléré». D’après les résultats publiés, seuls quelques effets secondaires relativement bénins sont apparus. Néanmoins, une réaction «sévère» traduite par des maux de tête, des vomissements et une hospitalisation de 24 heures, a été constatée chez l’un des patients.
«Nos données suggèrent que ce vaccin est un candidat sérieux, offrant une large protection contre les méningocoques de groupe B», assure Peter Richmond, chercheur de l’Université de Western Australia et auteur principal de l’article cité par l’AFP. En effet, ce vaccin, le premier à apporter une protection large est d’autant plus prometteur qu’il permettrait de protéger contre 90% des méningocoques B circulant en Europe et aux Etats-Unis. En France, la méningite à méningocoques B concerne 60% des cas de méningites, les autres types -A et C principalement - possèdent quant à elles déjà un vaccin.
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