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Les 22 membres du comité consultatif avaient vraisemblablement beaucoup à faire. En plus d'avoir recommandé une mise sur le marché du Truvada, premier traitement préventif contre le sida, ces experts se sont également penchés sur le cas d'un autre médicament, le Lorcaserin. Produit par le laboratoire Arena Pharmaceuticals, celui-ci aurait la capacité d'agir sur l'appétit et ainsi de diminuer le surpoids. Or, par 18 votes contre quatre, le comité d'experts a jugé que le Lorcaserin, était efficace pour contrôler l'appétit en agissant sur certains centres du cerveau, a précisé une porte parole de l'Agence américaine du médicament (FDA).
Les résultats d'un essai clinique mené sur le traitement ont montré que celui-ci avait permis à la moitié des participants de perdre 5% de leur poids. Si ceci reste assez modeste, le comité a tout de même décidé de recommander à la FDA une mise sur le marché du produit, contrairement à ce que les experts avaient suggéré il y a deux ans. En effet, en 2010, le comité s'était prononcé contre une telle commercialisation, en raison d'inquiétudes liées à l'apparition de cancer du sein chez des rats lors d'un essai. Mais cet effet secondaire ne s'est pas manifesté dans les tests cliniques conduits avec des humains souffrant d'excès de poids ou d'obésité.
La plupart des 22 membres du comité ont donc conclu que les bienfaits de ce médicament surpassaient largement les risques. Selon les informations révélées, les effets secondaires les plus communs du Lorcaserin seraient des maux de tête, des nausées, des étourdissements et de la fatigue. Bien que la FDA ne soit pas tenue de suivre les recommandations de ces comités consultatifs, elle les entérine le plus souvent. Le Lorcaserin pourrait donc bien atterrir sur le marché au cours des mois prochains et deviendrait alors le premier traitement anti-obésité commercialisé depuis ces dix dernières années.
Néanmoins, le Lorcaserin n'est pas le seul médicament de ce type à être actuellement en cours d'examen. En avril dernier, la FDA a prolongé de trois mois au 17 juillet la période d'examen de la nouvelle demande de mise sur le marché du traitement contre l'obésité Qnexa, du laboratoire américain Vivus après qu'un comité d'experts a recommandé sa commercialisation. Si le Qnexa est alors devenu le premier traitement à faire l'objet d'une telle recommandation, le Lorcaserin pourrait être le premier à recevoir le feu vert de la FDA. Le Qnexa est une combinaison de deux médicaments déjà présents sur le marché, la phentermine, un dérivé de l'amphétamine, utilisée pour réduire l'appétit, et le topiramate, un anti-épileptique servant à traiter les convulsions. Or, bien que l'obésité soit devenue un véritable problème de santé publique aux Etats-Unis, il existe actuellement peu de traitements. Une absence due notamment au fait que les origines et causes de l'obésité restent mal connues malgré de nombreuses études. Les traitements existants s'avèrent donc d'une efficacité limitée et produisent souvent des effets secondaires parfois sérieux.
Les résultats d'un essai clinique mené sur le traitement ont montré que celui-ci avait permis à la moitié des participants de perdre 5% de leur poids. Si ceci reste assez modeste, le comité a tout de même décidé de recommander à la FDA une mise sur le marché du produit, contrairement à ce que les experts avaient suggéré il y a deux ans. En effet, en 2010, le comité s'était prononcé contre une telle commercialisation, en raison d'inquiétudes liées à l'apparition de cancer du sein chez des rats lors d'un essai. Mais cet effet secondaire ne s'est pas manifesté dans les tests cliniques conduits avec des humains souffrant d'excès de poids ou d'obésité.
La plupart des 22 membres du comité ont donc conclu que les bienfaits de ce médicament surpassaient largement les risques. Selon les informations révélées, les effets secondaires les plus communs du Lorcaserin seraient des maux de tête, des nausées, des étourdissements et de la fatigue. Bien que la FDA ne soit pas tenue de suivre les recommandations de ces comités consultatifs, elle les entérine le plus souvent. Le Lorcaserin pourrait donc bien atterrir sur le marché au cours des mois prochains et deviendrait alors le premier traitement anti-obésité commercialisé depuis ces dix dernières années.
Néanmoins, le Lorcaserin n'est pas le seul médicament de ce type à être actuellement en cours d'examen. En avril dernier, la FDA a prolongé de trois mois au 17 juillet la période d'examen de la nouvelle demande de mise sur le marché du traitement contre l'obésité Qnexa, du laboratoire américain Vivus après qu'un comité d'experts a recommandé sa commercialisation. Si le Qnexa est alors devenu le premier traitement à faire l'objet d'une telle recommandation, le Lorcaserin pourrait être le premier à recevoir le feu vert de la FDA. Le Qnexa est une combinaison de deux médicaments déjà présents sur le marché, la phentermine, un dérivé de l'amphétamine, utilisée pour réduire l'appétit, et le topiramate, un anti-épileptique servant à traiter les convulsions. Or, bien que l'obésité soit devenue un véritable problème de santé publique aux Etats-Unis, il existe actuellement peu de traitements. Une absence due notamment au fait que les origines et causes de l'obésité restent mal connues malgré de nombreuses études. Les traitements existants s'avèrent donc d'une efficacité limitée et produisent souvent des effets secondaires parfois sérieux.