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Il est américano-allemand, s'appelle SOFIA et c'est l'un des télescopes les plus prometteurs de sa génération. Il aurait pu être posé dans le désert chilien ou sur une montagne hawaïenne, mais c'est depuis un Boeing 747 qu'il partira à l'assaut des mystères de l'espace.
A quelques semaines de ses premiers vols scientifiques dans la stratosphère, SOFIA (acronyme anglais de l'Observatoire Stratosphérique d'Astronomie Infrarouge) attend patiemment dans un immense hangar, sur une base de la Nasa à Palmdale, dans le désert de Mojave, à 60 km au nord de Los Angeles.
Développé conjointement par la Nasa et l'Agence spatiale allemande (DLR), SOFIA est l'héritier du Kuiper Airborne Observatory (KAO), dont les travaux, entre 1974 et 1995, avaient notamment permis à la Nasa de découvrir les anneaux de la planète Uranus ou de percer certains mystères de la Voie Lactée.
Mais comparé à KAO et sa lentille de 91 cm de diamètre, SOFIA joue dans la cour des grands. Avec une lentille de 2,5 mètres, il fait piaffer d'impatience ses concepteurs, qui rêvent déjà de grandes découvertes.
"Grâce à sa puissance d'observation des infrarouges, SOFIA va nous permettre de mieux connaître les premiers stades de la naissance des étoiles", déclare à l'AFP Erick Young, directeur des opérations scientifiques du programme.
Bob Meyer, directeur du programme, va même plus loin, en affirmant que SOFIA pourrait permettre de mieux comprendre l'apparition de la vie dans l'univers.
"Beaucoup des ingrédients essentiels à l'apparition de la vie sur notre planète viennent des comètes", observe-t-il.
"Or la plupart des autres télescopes ne peuvent pas observer les comètes, car elles sont trop proches du soleil et ces télescopes ne peuvent pas regarder aussi près du soleil. SOFIA peut le faire", dit-il à l'AFP. La décision d'installer ce nouveau télescope dans un Boeing 747 n'est pas une lubie à la professeur Tournesol. Pour étudier les infrarouges, l'observation "volante" présente en effet un grand nombre d'avantages.
"Les infrarouges sont difficiles à observer depuis la Terre, car ils sont bloqués par la vapeur d'eau présente dans l'atmosphère", explique M. Meyer.
"SOFIA est capable de voler au-dessus de la quasi-totalité de la vapeur".
Autre qualité de l'observation embarquée: elle peut se faire depuis n'importe quel point du globe, et permettre ainsi de chasser les éclipses de planètes, dont les ombres sont riches en enseignements scientifiques.
A quelques semaines de ses premiers vols scientifiques dans la stratosphère, SOFIA (acronyme anglais de l'Observatoire Stratosphérique d'Astronomie Infrarouge) attend patiemment dans un immense hangar, sur une base de la Nasa à Palmdale, dans le désert de Mojave, à 60 km au nord de Los Angeles.
Développé conjointement par la Nasa et l'Agence spatiale allemande (DLR), SOFIA est l'héritier du Kuiper Airborne Observatory (KAO), dont les travaux, entre 1974 et 1995, avaient notamment permis à la Nasa de découvrir les anneaux de la planète Uranus ou de percer certains mystères de la Voie Lactée.
Mais comparé à KAO et sa lentille de 91 cm de diamètre, SOFIA joue dans la cour des grands. Avec une lentille de 2,5 mètres, il fait piaffer d'impatience ses concepteurs, qui rêvent déjà de grandes découvertes.
"Grâce à sa puissance d'observation des infrarouges, SOFIA va nous permettre de mieux connaître les premiers stades de la naissance des étoiles", déclare à l'AFP Erick Young, directeur des opérations scientifiques du programme.
Bob Meyer, directeur du programme, va même plus loin, en affirmant que SOFIA pourrait permettre de mieux comprendre l'apparition de la vie dans l'univers.
"Beaucoup des ingrédients essentiels à l'apparition de la vie sur notre planète viennent des comètes", observe-t-il.
"Or la plupart des autres télescopes ne peuvent pas observer les comètes, car elles sont trop proches du soleil et ces télescopes ne peuvent pas regarder aussi près du soleil. SOFIA peut le faire", dit-il à l'AFP. La décision d'installer ce nouveau télescope dans un Boeing 747 n'est pas une lubie à la professeur Tournesol. Pour étudier les infrarouges, l'observation "volante" présente en effet un grand nombre d'avantages.
"Les infrarouges sont difficiles à observer depuis la Terre, car ils sont bloqués par la vapeur d'eau présente dans l'atmosphère", explique M. Meyer.
"SOFIA est capable de voler au-dessus de la quasi-totalité de la vapeur".
Autre qualité de l'observation embarquée: elle peut se faire depuis n'importe quel point du globe, et permettre ainsi de chasser les éclipses de planètes, dont les ombres sont riches en enseignements scientifiques.