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Les gérants de café dans la province d’Edirne, nord-ouest de la Turquie, ne peuvent servir leur thé qu'avec un seul morceau de sucre emballé à la fois à la place de deux comme cela est de coutume.
Le gouverneur de la province, Dursun Ali, a imposé cette décision 'pour le bien-être de la population locale'' en réduisant la consommation de boissons 'un peu trop sucrées'', principalement le thé, boisson par excellence des turcs, rapporte samedi le quotidien «Daily Sabah».
Soucieux de la santé de la population locale, le gouverneur, qui peut prendre de telles décisions pour tout ce qui est susceptible de constituer un risque pour la santé publique, a décrété cette 'croisade'' contre ce 'poison blanc'', une interdiction soutenue par l'autorité (délégation) provinciale de la santé.
Néanmoins, l'interdiction n'est pas irréfutable, puisque les 'kahvehane (patrons de cafés) sont encore autorisés à servir deux ou trois morceaux à la demande. Toutefois, ils sont tenus à ne proposer à leurs clients que des cubes de sucre emballés, plus hygiéniques.
Cette 'va-t-en guerre'' ne concerne pas uniquement le sucre, car les propriétaires et tenanciers de café sont, désormais, obligés d'acquérir des lave-vaisselles pour le nettoyage des verres afin de préserver la santé des clients.
Le responsable provincial n'en est pas à sa première. Il avait déjà débuté ce combat, deux années plus tôt, quand il occupait le même poste dans la province de Giresum (mer Noire) mais, cette fois, contre le sel, autre substance blanche aussi nocive à la santé en excès de consommation.
Il avait alors ordonné aux restaurateurs de retirer les salières des tables car, dans sa juridiction, la consommation de sel était cinq fois supérieure à celle quotidienne recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (inférieure à cinq grammes).
Pour la « bonne vie » à l'intérieur des cafés, où les sans-emplois et retraités tuent le temps à longueur de journée à regarder les programmes TV ou à ergoter en argumentant excessivement sur des sujets divers de la politique au football, le responsable a trouvé la parade en exigeant des tenanciers de ces lieux de meubler le temps des clients attablés en leur offrant, au moins, un journal national et deux autres éditions locales, ce qui va booster la lecture et les ventes des journaux.