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Le directeur en charge de la gestion du projet Rob Buckingham et le directeur technique Andrew Graham n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Leur premier prototype mis au point en 2001 à Bristol, en Angleterre a depuis été perfectionné au rythme du temps et des avancées de la technologie.
Rob Buckingham explique à la CNN les étapes qui ont conduit à la naissance d’un tel dispositif : “Le défi technique était avant tout de trouver un moyen de canaliser l’énergie de ces bras articulés”. Partant du modèle humain, les chercheurs ont mis au point une structure fonctionnant comme un empilement de vertèbres reliées entre elles au moyen de câbles en acier. Cette configuration permet ainsi une gestion indépendante des tronçons du serpent mécanique, lui permettant d’effectuer des mouvements sinueux. Le contrôle de la machine se fait par un opérateur humain qui utilise un simple écran d’ordinateur et d’une console de commande simplifiée imaginée comme la manette d’un jeu vidéo. Les robots disposent en outre d’une série d’outils installés selon les tâches devant être accomplies.
Ce panel comprend notamment une caméra de contrôle, mais aussi une perceuse, une encolleuse, une soudeuse, une visseuse et un préhenseur.
L’ambitieux projet commence aujourd’hui à porter ses fruits et les clients se pressent pour pouvoir bénéficier des services de ces robots serpents. Les dispositifs ont déjà été utilisés pour effectuer des réparations au sein d’une centrale nucléaire en Suède et une inspection de sécurité sur une centrale canadienne.
Un de ces robots a par ailleurs été offert aux gérants de la centrale de Fukushima Daiichi au Japon pour les aider à effectuer des opérations de réparation et de nettoyage, même si celui-ci n’a, pour l’heure, pas encore été utilisé.