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Avec ses six jeux de chromosomes et une taille cinq fois supérieure à celle de l’Homme, le génome du blé tendre, élément de base du pain, continue à défier les chercheurs, mais une équipe internationale a annoncé avoir fait un pas décisif vers son décryptage.
“Nous avons identifié entre 94.000 et 96.000 gènes”, dont les deux tiers ont pu être reliés avec les génomes des trois plantes herbacées dont le blé tendre (Triticum aestivum) est issu, indique l’étude, dirigée par le Conseil britannique responsable de la recherche en biotechnologie et en sciences biologiques (BBSRC).
Pouvoir mettre en relation ces gènes avec ceux hérités de ses trois ancêtres est intéressant à plus d’un titre.
D’une part, il permet aux chercheurs de mieux différencier les marqueurs ADN du blé tendre, incroyablement complexe et imbriqué. D’autre part, il est riche d’enseignements sur les changements génétiques qu’a connus cette céréale majeure depuis son apparition, voici environ 8.000 ans.
Mais surtout, cette comparaison a localisé plusieurs familles de gènes impliqués dans la constitution des réserves d’énergie de la plante, son métabolisme et sa croissance, autant de caractéristiques déterminantes pour produire des variétés de blé ayant un meilleur rendement, souligne l’étude, publiée dans la revue britannique Nature.
“Ces travaux sont un pas de plus vers un séquençage complet et détaillé du génome du blé tendre qui, avec le riz et le maïs, est l’un des trois piliers de l’alimentation mondiale”, résume Jan Dvorak, du département des sciences végétales de l’Université de Californie, à Davis.
“La population mondiale devrait passer de 7 milliards actuellement à 9 milliards en 2050. Sans possibilité de mettre de nouvelles terres en culture, il est clair que nous devons développer des variétés plus productives de ces trois céréales pour satisfaire les besoins croissants en nourriture”, estime le chercheur, qui a collaboré à l’étude.
Selon certaines estimations, cela nécessiterait une hausse de la production de blé d’environ 60%.
Il faudra aussi prendre en compte la résistance aux maladies ou la tolérance à la sécheresse, selon Jan Dvorak, qui reconnaît toutefois qu’un long chemin reste à parcourir pour décoder l’intégralité du génome du blé tendre.
Le blé est le végétal le plus cultivé au monde, couvrant plus de 200 millions d’hectares de terre dans les deux hémisphères. Bien que la production annuelle de blé (681 millions de tonnes l’an dernier) soit légèrement inférieure à celle de maïs ou de riz, le blé représente la première source de protéines et de glucides pour la population mondiale.
“Nous avons identifié entre 94.000 et 96.000 gènes”, dont les deux tiers ont pu être reliés avec les génomes des trois plantes herbacées dont le blé tendre (Triticum aestivum) est issu, indique l’étude, dirigée par le Conseil britannique responsable de la recherche en biotechnologie et en sciences biologiques (BBSRC).
Pouvoir mettre en relation ces gènes avec ceux hérités de ses trois ancêtres est intéressant à plus d’un titre.
D’une part, il permet aux chercheurs de mieux différencier les marqueurs ADN du blé tendre, incroyablement complexe et imbriqué. D’autre part, il est riche d’enseignements sur les changements génétiques qu’a connus cette céréale majeure depuis son apparition, voici environ 8.000 ans.
Mais surtout, cette comparaison a localisé plusieurs familles de gènes impliqués dans la constitution des réserves d’énergie de la plante, son métabolisme et sa croissance, autant de caractéristiques déterminantes pour produire des variétés de blé ayant un meilleur rendement, souligne l’étude, publiée dans la revue britannique Nature.
“Ces travaux sont un pas de plus vers un séquençage complet et détaillé du génome du blé tendre qui, avec le riz et le maïs, est l’un des trois piliers de l’alimentation mondiale”, résume Jan Dvorak, du département des sciences végétales de l’Université de Californie, à Davis.
“La population mondiale devrait passer de 7 milliards actuellement à 9 milliards en 2050. Sans possibilité de mettre de nouvelles terres en culture, il est clair que nous devons développer des variétés plus productives de ces trois céréales pour satisfaire les besoins croissants en nourriture”, estime le chercheur, qui a collaboré à l’étude.
Selon certaines estimations, cela nécessiterait une hausse de la production de blé d’environ 60%.
Il faudra aussi prendre en compte la résistance aux maladies ou la tolérance à la sécheresse, selon Jan Dvorak, qui reconnaît toutefois qu’un long chemin reste à parcourir pour décoder l’intégralité du génome du blé tendre.
Le blé est le végétal le plus cultivé au monde, couvrant plus de 200 millions d’hectares de terre dans les deux hémisphères. Bien que la production annuelle de blé (681 millions de tonnes l’an dernier) soit légèrement inférieure à celle de maïs ou de riz, le blé représente la première source de protéines et de glucides pour la population mondiale.