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Bombardée par les comètes, les astéroïdes et leurs nombreux fragments, la surface de la Lune s'offre bien malgré elle un nouveau lifting tous les 81.000 ans, selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature.
Elle révèle que le nombre de nouveaux cratères dus à ces impacts fréquents est plus important qu'on ne le pensait jusqu'alors.
En observant des images de la Nasa, les scientifiques ont aussi détecté des milliers de subtiles altérations à la surface de notre satellite. "Ils les ont interprétés comme autant de cicatrices d'impacts secondaires qui ont retourné les poussières de surface sur plusieurs centimètres, sans former vraiment un cratère", souligne Andrew Mitchinson, dans un commentaire publié dans Nature.
Selon les chercheurs, les deux premiers centimètres de la couche de poussières (régolithe) à la surface de la Lune sont ainsi complètement retournés en environ 81.000 ans. Soit 100 fois plus vite qu'on ne le pensait.
La Lune continue à être marquée de cratères car son atmosphère, extrêmement ténue, n'empêche pas les petites météorites d'atteindre le sol.
La Terre, elle, est protégée par son atmosphère consistante qui parvient à arrêter de nombreux débris.
Menée par l'ingénieur Emerson Speyerer de l'Université d'Etat d'Arizona, l'équipe de scientifiques a utilisé les données de la sonde américaine Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO), pour étudier la formation de nouveaux cratères lunaires.
Ils ont comparé des images de la surface prises à des moments différents par la sonde lancée en 2009. Avec ces images "avant" et "après" de nombreuses zones de la Lune, ils ont recensé 222 nouveaux cratères.
Ils en ont déduit qu'environ 180 cratères d'au moins 10 mètres de diamètre se formaient chaque année sur la Lune. Soit un tiers de plus que ne le prévoyaient les modèles jusqu'à présent.
Elle révèle que le nombre de nouveaux cratères dus à ces impacts fréquents est plus important qu'on ne le pensait jusqu'alors.
En observant des images de la Nasa, les scientifiques ont aussi détecté des milliers de subtiles altérations à la surface de notre satellite. "Ils les ont interprétés comme autant de cicatrices d'impacts secondaires qui ont retourné les poussières de surface sur plusieurs centimètres, sans former vraiment un cratère", souligne Andrew Mitchinson, dans un commentaire publié dans Nature.
Selon les chercheurs, les deux premiers centimètres de la couche de poussières (régolithe) à la surface de la Lune sont ainsi complètement retournés en environ 81.000 ans. Soit 100 fois plus vite qu'on ne le pensait.
La Lune continue à être marquée de cratères car son atmosphère, extrêmement ténue, n'empêche pas les petites météorites d'atteindre le sol.
La Terre, elle, est protégée par son atmosphère consistante qui parvient à arrêter de nombreux débris.
Menée par l'ingénieur Emerson Speyerer de l'Université d'Etat d'Arizona, l'équipe de scientifiques a utilisé les données de la sonde américaine Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO), pour étudier la formation de nouveaux cratères lunaires.
Ils ont comparé des images de la surface prises à des moments différents par la sonde lancée en 2009. Avec ces images "avant" et "après" de nombreuses zones de la Lune, ils ont recensé 222 nouveaux cratères.
Ils en ont déduit qu'environ 180 cratères d'au moins 10 mètres de diamètre se formaient chaque année sur la Lune. Soit un tiers de plus que ne le prévoyaient les modèles jusqu'à présent.