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L'équipe du Dr Steinman a provoqué des lésions cérébrales semblables à celles responsables de la sclérose en plaques chez des souris. Certaines ont reçu du lisinopril, un inhibiteur de l'enzyme de conversion utilisé dans le traitement de l'hypertension et de l'insuffisance cardiaque chronique commercialisé sous le nom de Prinivil. Ces souris ont développé un plus grand nombre de lymphocytes T. Or, ces cellules immunitaires empêchent le développement de maladies auto-immunes, lesquelles poussent le système immunitaire à attaquer les cellules et tissus sains. Par ailleurs, ces souris n'ont pas développé de symptômes de la maladie tandis que celles déjà paralysées ont vu leur paralysie disparaître rapidement après le traitement au lisinopril. Pour le Dr Steinman, le lisinopril pourrait avoir le même effet sur les malades de la sclérose en plaques ou d'autres maladies auto-immunes. La sclérose en plaques se caractérise par une attaque du système immunitaire sur les neurones et les fibres nerveuses. Elle provoque des troubles de la vue et de la mémoire, des pertes d'équilibre, des anomalies de la parole, l'incontinence, une perte des sensations sexuelles, et des difficultés de marche.