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Le nombre de Hongkongais qui se disent “chinois” s’est effondré à son niveau le plus bas depuis 1996, après plus de six semaines de manifestations prodémocratie, selon une étude.
Seuls 8,9% des habitants de l’ancienne colonie britannique passée sous tutelle chinoise se considèrent comme des “Chinois”, selon cette étude publiée par l’Université chinoise de Hong Kong.
Celle-ci réalise régulièrement des sondages sur “l’identité et l’identification nationale des habitants de Hong Kong” depuis 1996 et il s’agit du score le plus faible qu’elle ait jamais enregistré.
Depuis le 28 septembre, date à laquelle le mouvement prodémocratie s’est brutalement accéléré, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues pour réclamer l’instauration d’un véritable suffrage universel. Le nombre de manifestants s’est beaucoup réduit mais ils continuent d’occuper trois sites dans l’ancienne colonie britannique.
“Les gens ont été confrontés récemment à de nombreuses informations sur les réformes politiques, le vote, les élections, et les gens estiment qu’une partie de leur identité est atteinte par les autorités chinoises”, a déclaré à l’AFP Anthony Fung, directeur de l’école de journalisme de l’université, qui réalise ces sondages.
Territoire chinois bénéficiant d’une large autonomie, l’ancienne colonie britannique connaît sa plus grave crise politique depuis sa rétrocession à Pékin en 1997.
Pékin a approuvé le principe “une voix, un vote” mais réservé à un comité de grands électeurs majoritairement favorable au Parti communiste chinois le soin de présélectionner les candidats.
“Depuis cinq ans, les gens réalisent qu’il faut qu’ils façonnent eux-mêmes leur propre avenir”, a ajouté Anthony Fung. “Il semble que certains soient déçus de voir que la procédure n’appartient pas entièrement aux habitants de Hong Kong”.
En 1997, 32,1% des sondés se sentaient chinois.
Sur les 810 personnes interrogées pour la dernière mouture, plus d’un quart ont répondu qu’ils étaient “hongkongais” et 42% qu’ils se sentaient à la fois “hongkongais” et “chinois”.
Seuls 8,9% des habitants de l’ancienne colonie britannique passée sous tutelle chinoise se considèrent comme des “Chinois”, selon cette étude publiée par l’Université chinoise de Hong Kong.
Celle-ci réalise régulièrement des sondages sur “l’identité et l’identification nationale des habitants de Hong Kong” depuis 1996 et il s’agit du score le plus faible qu’elle ait jamais enregistré.
Depuis le 28 septembre, date à laquelle le mouvement prodémocratie s’est brutalement accéléré, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues pour réclamer l’instauration d’un véritable suffrage universel. Le nombre de manifestants s’est beaucoup réduit mais ils continuent d’occuper trois sites dans l’ancienne colonie britannique.
“Les gens ont été confrontés récemment à de nombreuses informations sur les réformes politiques, le vote, les élections, et les gens estiment qu’une partie de leur identité est atteinte par les autorités chinoises”, a déclaré à l’AFP Anthony Fung, directeur de l’école de journalisme de l’université, qui réalise ces sondages.
Territoire chinois bénéficiant d’une large autonomie, l’ancienne colonie britannique connaît sa plus grave crise politique depuis sa rétrocession à Pékin en 1997.
Pékin a approuvé le principe “une voix, un vote” mais réservé à un comité de grands électeurs majoritairement favorable au Parti communiste chinois le soin de présélectionner les candidats.
“Depuis cinq ans, les gens réalisent qu’il faut qu’ils façonnent eux-mêmes leur propre avenir”, a ajouté Anthony Fung. “Il semble que certains soient déçus de voir que la procédure n’appartient pas entièrement aux habitants de Hong Kong”.
En 1997, 32,1% des sondés se sentaient chinois.
Sur les 810 personnes interrogées pour la dernière mouture, plus d’un quart ont répondu qu’ils étaient “hongkongais” et 42% qu’ils se sentaient à la fois “hongkongais” et “chinois”.