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Les industriels américains se tournent vers une nouvelle énergie. Après la hausse du prix du pétrole, ils ont décidé d'investir dans un nouveau carburant composé d'algues.
Deux géants de l'industrie américaine se sont associés à des entreprises proposant des biocarburants. Ainsi, Dow Chemical s'est lié à Algenol Biofuels et ExxonMobil s'allie aux biotechnologies de Synthetic Genomics.
Le géant mondial du pétrole a donc fini par se rallier aux énergies vertes en acceptant d'investir 600 millions de dollars pour ce nouveau biocarburant. Emil Jacobbs, vice-président d'ExxonMobil explique: "Les besoins énergétiques mondiaux exigent une multiplicité des sources d'énergie. Les algues peuvent constituer à l'avenir une part importante de la solution, si nos efforts débouchent sur un carburant économiquement viable." L'avantage d'un biocarburant confectionné avec des algues serait de ne dépendre ni des cours ni du pétrole ni du blé, qui ne cessent d'augmenter avec l'arrivée en masse des agrocarburants.
Voilà donc une nouvelle utilité trouvée aux algues : en plus d'absorber le gaz carbonique avec leur photosynthèse et de permettre la création d'aliments, le végétal devient une source de biocarburant. Et ce carburant aurait des propriétés proches de celles du kérosène et de l'essence, ce qui explique sa compatibilité avec les activités industrielles. La limite se pose toutefois sur le temps qu'il faudra avant de rendre ce nouveau biocarburant rentable.
Par ailleurs, plusieurs années seront nécessaires à la construction de structures permettant de confectionner un carburant à base d'algues. Une société américaine affirme déjà en être capable. En effet, PetroAlgae aurait mis en place une technique lumineuse qui stimule les cultures d'algues. Cette société propose même d'entourer ses cultures d'algues d'usines industrielles, puisque les rejets carboniques permettront également d'intensifier la production d'algues. Les cultivateurs attendent désormais des aides gouvernementales qui arriveraient dans le cadre des plans américains pour lutter contre le réchauffement climatique.
Deux géants de l'industrie américaine se sont associés à des entreprises proposant des biocarburants. Ainsi, Dow Chemical s'est lié à Algenol Biofuels et ExxonMobil s'allie aux biotechnologies de Synthetic Genomics.
Le géant mondial du pétrole a donc fini par se rallier aux énergies vertes en acceptant d'investir 600 millions de dollars pour ce nouveau biocarburant. Emil Jacobbs, vice-président d'ExxonMobil explique: "Les besoins énergétiques mondiaux exigent une multiplicité des sources d'énergie. Les algues peuvent constituer à l'avenir une part importante de la solution, si nos efforts débouchent sur un carburant économiquement viable." L'avantage d'un biocarburant confectionné avec des algues serait de ne dépendre ni des cours ni du pétrole ni du blé, qui ne cessent d'augmenter avec l'arrivée en masse des agrocarburants.
Voilà donc une nouvelle utilité trouvée aux algues : en plus d'absorber le gaz carbonique avec leur photosynthèse et de permettre la création d'aliments, le végétal devient une source de biocarburant. Et ce carburant aurait des propriétés proches de celles du kérosène et de l'essence, ce qui explique sa compatibilité avec les activités industrielles. La limite se pose toutefois sur le temps qu'il faudra avant de rendre ce nouveau biocarburant rentable.
Par ailleurs, plusieurs années seront nécessaires à la construction de structures permettant de confectionner un carburant à base d'algues. Une société américaine affirme déjà en être capable. En effet, PetroAlgae aurait mis en place une technique lumineuse qui stimule les cultures d'algues. Cette société propose même d'entourer ses cultures d'algues d'usines industrielles, puisque les rejets carboniques permettront également d'intensifier la production d'algues. Les cultivateurs attendent désormais des aides gouvernementales qui arriveraient dans le cadre des plans américains pour lutter contre le réchauffement climatique.








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