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Les résultats d’un petit essai clinique suggèrent que la phénelzine, un antidépresseur vieux de soixante-dix ans, contribue à réduire les tumeurs chez les hommes dont le cancer de la prostate est réapparu après une chirurgie.
Il s’agit d’un médicament de la famille des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), utilisé dans le traitement de la dépression. Cette molécule existe depuis les années 50, mais de nos jours, elle est beaucoup moins utilisée, en raison des interactions possibles avec d’autres médicaments. Mais si la phénelzine fait parler d’elle aujourd’hui, c’est pour un tout autre usage…Des chercheurs de l’Université de Californie du Sud, aux Etats-Unis, ont montré sa possible efficacité dans le traitement du cancer de la prostate. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Prostate Cancer and Prostatic Diseases.
En plus de jouer un rôle dans la dépression, l’enzyme appelée “monoamine oxydase” est également connue pour aider les cellules cancéreuses de la prostate à se développer. L’utilisation de la phénelzine permet donc d’interrompre les signaux que la testostérone envoie aux tumeurs pour les inciter à croître.
Mais contrairement à l’hormonothérapie, elle ne bloque pas la production de testostérone et évite ainsi ses effets secondaires désagréables, comme les bouffées de chaleur, la fatigue, l’impuissance, la fonte musculaire ou l’affaiblissement des os.
Il s’agit d’un médicament de la famille des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), utilisé dans le traitement de la dépression. Cette molécule existe depuis les années 50, mais de nos jours, elle est beaucoup moins utilisée, en raison des interactions possibles avec d’autres médicaments. Mais si la phénelzine fait parler d’elle aujourd’hui, c’est pour un tout autre usage…Des chercheurs de l’Université de Californie du Sud, aux Etats-Unis, ont montré sa possible efficacité dans le traitement du cancer de la prostate. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Prostate Cancer and Prostatic Diseases.
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Mais contrairement à l’hormonothérapie, elle ne bloque pas la production de testostérone et évite ainsi ses effets secondaires désagréables, comme les bouffées de chaleur, la fatigue, l’impuissance, la fonte musculaire ou l’affaiblissement des os.